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Les bons points du système d’irrigation au « Goutte à Goutte »: les rendements sont passés de 30 à 80 tonnes/ha.

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Avec les bons points du système d’irrigation au « Goute à Goutte » introduit dans le delta et la vallée du fleuve Sénégal, par les responsables du comité national interprofessionnel de la filière tomate industrielle, mobilisée derrière leur président, Abdoulaye Dieng, c’est une révolution douce qui s’opère dans les exploitations agricoles de Bokhol, une collectivité territoriale située à quelques encablures de la commune de Dagana. Cette technique d’irrigation au « goutte à goutte », est une technique qui fournit lentement l’eau aux racines des plantes, ce qui réduit la quantité d’eau nécessaire.

La technique du goutte-à-goutte possède de nombreux avantages sur les autres systèmes d’irrigation. Il s’agit notamment de l’utilisation efficiente des ressources en eau, de la diminution des mauvaises herbes et des problèmes phytosanitaires, de la fertilisation localisée et de l’économie du travail. Les avantages techniques de l’irrigation « goutte à goutte », permettent de réduire les coûts de production.

Ainsi, en étroite collaboration avec un technicien d’Agroline, nommé Diome et le Secrétaire Général de ce comité de la filière tomate, Mansour Camara, qui est par ailleurs, un Expert d’Agroline (société industrielle de transformation de tomate), le producteur Moustapha Gueye de Bokhol, membre de l’Union des producteurs de Dasdé, qui polarise 28 Groupements d’intérêt économique (Gie) et qui exploite une superficie totale de 500 ha, a pu réaliser dans son champ (qui fait partie des quatre sites d’essais choisis dans la vallée), des essais qui lui ont permis de faire passer sa production de tomate de 30 tonnes à 80 tonnes à l’hectare « nous n’avons plus besoin de désherber, de perdre beaucoup de temps pour irriguer nos parcelles, pour changer de tenue de travail.

 Il dit que ses coûts en eau ont diminué de moitié depuis qu’il a délaissé les arrosoirs pour l’irrigation au « goutte à goutte ». Ses champs sont plus productifs. Moustapha Gueye s’est adressé hier à la presse pour inviter l’Etat, la Saed, la Banque Agricole (ex Cncas) et autres partenaires financiers extérieurs du Gouvernement, à mobiliser toutes les énergies pour aider les producteurs de tomate de la vallée à accéder aux financements nécessaires à la mise en place et à l’aménagement dans leurs périmètres, de ce système de micro irrigation « Goutte à Goutte » très performant et très coûteux.

 Selon l’Expert Mansour Camara, il ne s’agit pas aujourd’hui d’augmenter les parcelles de cultures, « le défi, avec ce système d’irrigation ouvert sur le numérique, est de réfléchir sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour améliorer, de manière significative et en utilisant de très bonnes semences et des fertilisants de très bonne qualité, les rendements dans les champs de tomate, l’objectif à terme, est de réaliser l’autosuffisance en tomate dans notre pays et de permettre à nos producteurs d’exporter une grande quantité de tomate industrielle vers les pays de la sous-région ». 

De l’avis de M. Camara, à ce rythme et avec l’utilisation de ce système d’irrigation, les producteurs sénégalais pourraient se rapprocher facilement des normes de production occidentales, estimées aujourd’hui à 120 tonnes de tomate à l’hectare. Il a enfin évoqué la possibilité de revoir à la hausse le nombre de sites d’essais de ce système d’irrigation, en vue de mettre en œuvre, partout dans notre pays, ces techniques très performantes d’irrigation « Goutte à Goutte ». 

    Critères et options pour des méthodes d’irrigation appropriées.

Les chercheurs de l’Isra, d’Africa Rice et les ingénieurs agronomes de la Saed, que nous avons interrogés se sont réjouis de cette belle initiative du comité national interprofessionnel de la filière tomate industrielle, qui a permis d’introduire ce système d’irrigation dans les champs de tomate. 

Ils ont rappelé que le développement des techniques d’irrigation modernes doit avoir pour objectif d’utiliser au mieux l’eau, en même temps que les terres, les ressources humaines et les autres intrants essentiels (énergie, machines, engrais et lutte phytosanitaire) de façon à renforcer durablement la production agricole. Ils ont précisé que la sélection d’une technologie d’irrigation appropriée à une combinaison de conditions physiques et socio économiques, quelle qu’elle soit, dépend de facteurs complexes et parfois opposés. 

Là où le manque d’eau est aigu, l’impératif dominant est à l’évidence d’augmenter l’efficacité de l’utilisation de l’eau. Là où les capitaux sont insuffisants, la principale exigence pourrait être de trouver une méthode d’irrigation nécessitant un minimum d’apports en capital ou d’équipements coûteux. Dans d’autres cas, le facteur déterminant peut être la consommation d’énergie, la disponibilité de main-d’œuvre ou les coûts d’entretien. 

Mbagnick Kharachi Diagne/ CHRONIQUES.SN

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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