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Cycle Doing Business 2020-2021: le Sénégal vise le top 100 mondial.

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Moment d’échange entre l’administration, les contributeurs de la Banque Mondiale et du Doing Business sur les mesures de réformes qui vont porter le classement du Sénégal pour le cycle en cours appelé cycle Doing Business 2020/2021, l’atelier de mise en oeuvre de la feuille de route 2020/2021, s’est tenu le week-end dernier à Saly Portudal.

Pour le Directeur Général de l’Agence nationale pour la promotion des investissements et des grands travaux (Apix) Mountaga Sy, qui présidait ces travaux de deux jours, il est important de s’appuyer sur les résultats de la première phase du PSE pour notamment parachever les réformes attendues par le secteur privé. Parmi les défis, notre pays compte se préparer à l’avènement de l’exploitation des hydrocarbures.

Le Sénégal, depuis quelques années, a entrepris des réformes majeures qui portent l’ambition de notre pays de faire partie des tops 100 mondiaux en matière d’amélioration du climat des affaires. Depuis six ans maintenant, de manière soutenue et régulière, le Sénégal se donne rendez-vous avec les contributeurs pour faire une revue des mesures en cours et opérer les derniers réglages avant la fin du cycle. Voilà tout le sens de l’atelier de mise en oeuvre de la feuille de route Doing Business 2021 tenu à Saly Portudal.

Selon Mountaga Sy, il est important de s’appuyer sur les résultats de la première phase du Plan Sénégal Emergent pour parachever totalement les réformes structurelles et sectorielles attendues par le secteur privé et tirer davantage profit de la position du Sénégal comme hub d’investissement privé. La mise en œuvre de la première phase du PSE, sur la période 2014-2018, a donné des «résultats satisfaisants’’ par la ‘’mise en place des fondamentaux de l’émergence et un changement d’état d’esprit dans le service public pour plus d’efficacité et d’efficience’’, s’est-il félicité. Pour lui, au vu de la première phase du PSE, il devient essentiel de s’approprier ses résultats pour les enrichir et passer à l’échelle dans la seconde phase du PSE (2019-2023).

L’objectif doit consister à «achever totalement les réformes structurelles et sectorielles attendues par le secteur privé et bénéficier davantage de notre position de hub d’investissement privé’’ a-t-il déclaré. Le cycle présent a finalisé une batterie de réformes qui permettront d’impacter au minimum cinq mesures majeures de l’E- Business mais aussi l’implication de la Banque Mondiale qui a fait la visite du pays pour constater les efforts du Sénégal et tirer de notre pays, le Programme de renforcement de l’environnement des affaires et de la compétitivité (Preac) qui va être considéré comme un modèle de benchmark.

Mountaga Sy de préciser que durant les deux premières phases du Programme de réforme de l’environnement des affaires et de la compétitivité (PREAC, 2013-2015 et 2016- 2018), des «réformes et projets majeurs» ont été exécutés. Ainsi, les délais et coûts de délivrance d’actes administratifs ont été réduits dans les domaines de la création d’entreprise, du transfert de propriété, de l’octroi du permis de construire, de la justice commerciale, du paiement de taxes, de l’accès à l’électricité, de l’accès au crédit et du commerce transfrontalier, en plus de l’amélioration de la qualité des services de l’administration, a-t-il souligné. ‘’La deuxième phase 2016-2018 que nous venons de boucler, a mis l’accent sur l’efficience par la rationalisation de certains coûts directs liés à l’activité de l’entreprise, le renforcement du cadre juridique avec la création des tribunaux de commerce, l’adoption des lois sur les zones économiques, les bureaux d’information sur le crédit et la protection des investisseurs minoritaires’’, a rappelé le D.G de l’APIX.

18 places gagnées dans le dernier classement Doing Business
Il a fait remarquer que pendant cette période, l’investissement privé domestique et étranger a cru à un taux supérieur à 8% avec l’installation d’investisseurs de référence dans les télécoms, l’agriculture et le développement immobilier. Pour Mountaga Sy, la phase 2 du PSE ‘’matérialise la volonté politique des pouvoirs publics de poursuivre l’assainissement en profondeur de l’environnement des affaires pour le hisser au niveau du climat des affaires des pays émergents’’. Cela passe nécessairement à son avis par l’exécution de la feuille de route de la troisième phase du Programme de réforme de l’environnement des affaires et de la compétitivité (PREAC).

Le Sénégal a gagné 18 places dans le dernier classement Doing Business. Pour les prochaines année, il faudra finaliser les grandes réformes structurelles, se préparer à l’avènement du cycle et de la séquence, du pétrole, du gaz et de l’énergie , mais aussi travailler davantage à la protection de l’investisseur et l’accès viabilisé et structurant au foncier, estime le Dg de l’APIX.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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