Suite à la publication des rapports des différents corps de contrôle, le Président sortant du parlement de la CEDEAO, Moustapha Cissé Lo, à l’issue de la plénière de ce jour, n’a pas manqué de donner son point de vue.
Selon Moustapha Cissé Lo : « le
travail de l’Office National pour la Lutte contre la Corruption ( OFNAC) n’est
pas celui de l’Assemblée nationale. L’OFNAC est là pour un travail précis. Si
cet organe de contrôle trouve qu’il y a des irrégularités dans la gestion de
certains membres du gouvernement, ils peuvent le montrer à qui de droit. Donc
si certains faits méritent d’être traduits devant la justice, ils n’ont qu’à le
faire. De ce fait, si les concernés sont fautifs, ils doivent être condamnés.
Parce que notre argent ne doit pas être dilapidé. Quiconque bénéficie d’un
poste de responsabilité doit rendre compte ».
Ainsi, Moustapha Cissé Lo déclare :
« on ne peut pas parler de vérité à l’Assemblée nationale. Si tu le fais,
on te taxe d’opposant. Être un député du pouvoir ne signifie pas que je dois
fermer les yeux sur des contrevérités. Parce que le président de la République
définit une politique. Vous avez vu le rapport de la Cour des Comptes, on a
indexé des gens et ils doivent aller répondre aux accusations portées contre
eux. C’est comme ça que marche dans un pays ».
Mieux, le parlementaire invite par
la même occasion les membres
du gouvernement ministres, députés et directeurs de présenter leur travail
comme il l’a fait avec la CEDEAO.
Au surplus , il invite les accusés
à apporter la lumière sur les allégations qui sont faites. À cet effet il
soutient :« vous ne cessez de tremper dans l’illégalité et si votre
gestion est décriée, au lieu d’éclairer les gens non, ils préfèrent payer
des gens qui seront sur les réseaux sociaux pour dénigrer et insulter des
bonnes personnes »
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