Dans la nuit du jeudi au vendredi dernier, le
jeune électricien, nommé Pape Ndiaye, ne savait qu’il avait rendez-vous avec la
grande faucheuse. Vers 20 heures, il était en train de réparer, avec un de ses
collègues, un projecteur du stade Mawade Wade de Médina Courses, dans le
faubourg de Sor.
Malheureusement, à la suite d’une fausse
manœuvre, ils ont chuté du haut de ce projecteur. Si son collègue électricien a
eu la chance de s’en sortir avec des blessures, le jeune Pape Ndiaye, agent en
poste au niveau de la municipalité de Saint-Louis, a rendu l’âme sur le coup.
Les sapeurs-pompiers sont intervenus rapidement
et énergiquement pour les évacuer respectivement, au service des urgences et à
la morgue du centre hospitalier régional de Saint-Louis.
Une enquête a été ouverte et devra élucider les
circonstances dans lesquelles, cet accident tragique s’est produit.
Dans les maisons situées aux alentours de cette
infrastructure sportive, on parle de plus en plus « d’une désagrégation du
support qui les tenait au moment où ils réparaient ce projecteur ».
D’autres sources soutiennent avec véhémence la
version relative à « l’escalade du pylône par la victime sans ses
équipements de protection ».
Les commentaires et autres supputations vont bon
train dans la ville tricentenaire, où les populations sont restées profondément
marquées par cette chute mortelle de Pape Ndiaye, surnommé Keuz, un jeune
garçon qui était très aimable, affable, efficace, effacé, égal à lui-même,
disponible, honnête, sincère, loyal. Il était toujours prompt à rendre service
à son prochain, de manière désintéressée et sans ostentation.
Mbagnick Kharachi Diagne/ CHRONIQUES.SN
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