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Le docteur Mamadou Sy invite les Sénégalais à penser à leur santé prise en otage.

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Sur sa page facebook, le médecin sonne l’alerte. Ainsi il soutient:

Une prise de conscience s’impose. Nous devons dire non. Notre santé est aujourd’hui prise en otage.
Le cancer du sein, l’AVC, l’hypertension artérielle, le diabète, l’insuffisance rénale, ces maladies ont un point commun : la bouffe et l’activité physique.
On aura beau dépister, créer des rubans géants pour sensibiliser mais tant que nous ne nous engageons pas à manger sainement et à bouger assez, ces maladies continueront à exploser. Nous, personnes de race noires avons une grande sensibilité au sel et ceci participe à ce que nous avons le nombre de personnes hypertendues le plus élevé. On nous a fait croire que sans bouillon, nos plats ne seraient pas relevés et on ne nous a pas dit ce qui est dans ces bouillons et surtout qu’ils renferment trop de sel et que cet excès sel entraine l’hypertension artérielle.
L’heure est grave.
Nous n’avons pas assez de professionnels de la santé, pas assez de structures équipées et nous continuons à être envahis par ces produits qui produisent un nombre toujours plus élevé de malades. Ces maladies ne disparaissent pas en un jour, elles s’installent pour la plupart à vie et ont un coût énorme. Entre les analyses, les médicaments, les consultations on peut facilement se retrouver à dépenser 30000-50000 Fcfa le mois et si on a la malchance de devoir faire une dialyse là c’est des centaines de milles par mois, pour le cancer on parlera facilement de millions. Et qui va payer ça ?
Cette personne malade sera incapable de travailler et il faudra que les autres le soutiennent. C’est une catastrophe autant pour les individus affectés, les familles mais aussi le pays. Nous perdons en productivité mais aussi en finance alors que des individus s’enrichissent à notre détriment.
On nous dira que ces compagnies créent des emplois et leurs taxes développent notre pays. Ceci n’est vrai que sur un court terme. Sur le long terme, les coûts sont insupportables autant pour les familles que pour le pays. On a déjà assez de problèmes pourquoi en rajouter ?

Ces compagnies n’ont qu’un soucis: le profit.
Et pour celà elles ne reculent devant rien. On a vu l’exemple du Tabac et aujourd’hui nous avons la malbouffe. On nos fera miroiter que ça fait  » moderne « , que c’est  » américain  » , que c’est un signe d’aisance, que c’est  » une initiative sénégalaise à soutenir « . La réalité c’est qu’on prend en otage notre santé.

Je n’applaudi pas l’installation de ces chaines de fast-food. Ces produits sont malsains et renferment tout ce qu’il y a de mauvais : friture, sel, huile. Dans les pays ou ces produits ont vu le jour il y a une épidémie d’obésité que les pays développés essaient d’endiguer mais aussi la flambée des maladies non transmissibles ( cancer, diabète, insuffisante rénale,…).
Ne nous faisons pas tromper, ces produits ne sont pas une marque de richesse, c’est le contraire.
Et je tiens à rappeler notre responsabilité surtout vis à vis de nos enfants. Quand ils auront 40 ans et seront cloués au lit par un AVC, osons nous regarder en face et nous demander ce que nous avons fait pour prévenir celà. Nous avons assez de connaissance aujourd’hui pour savoir comment réduire les risques. Et c’est de notre devoir d’éduquer et d’informer.
L’Afrique a toujours été une source de convoitise et exploité . Aujourd’hui encore sa jeunesse est un gros marché pour les multinationales. Les législations poreuses, l’absence de politique de prévention primordiale font que mal n’est pas traité à la racine. Nous professionnels de santé avons le devoir de soulever le problème de cette malbouffe. Nous sommes les témoins de ce mal qui se fait grandissant. Il est temps de dire non !

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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