Selon les chiffres publiés par OCHA, le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU cette semaine, 5,7 millions de burundais sont éteint de paludisme. Ce qui constitue une flambée par rapport à l’année dernière. A la lecture de ce rapport, c’est pas la première fois que le Burundi est confronté à de telle situation. En 2007, le gouvernement avait du déclarer une épidémie. Cependant, plusieurs causes sont citées pour expliquer la recrudescence de la maladie.
D’abord, il y a les facteurs environnementaux. Selon un récent rapport de l’Organisation mondiale de la santé, le réchauffement climatique est en partie responsable de cette recrudescence du paludisme. Plus du 80% du territoire du Burundi est montagneux. Jusque-là, les moustiques ne s’aventuraient pas en hauteur mais, le réchauffement de la planète et leur évolution leur permettent aujourd’hui de survivre à une certaine altitude.
Puis il y a les facteurs économiques. L’OMS pointe le manque de ressources humaines, logistiques et financières du Burundi pour faire face à l’épidémie. Il faudrait distribuer des moustiquaires, lancer des campagnes de pulvérisation pour tuer les insectes ou encore offrir gratuitement les médicaments nécessaires.
« La malaria, c’est la maladie du pauvre, explique, Albert Mbonerane, Président de l’Action de lutte contre la malaria au Burundi. Si l’on se fait soigner, elle guérit rapidement, mais sinon, elle tue aussi vite » conclut-il.
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