Depuis sa nomination à
la tête de l’Enseignement supérieur et de la recherche et de
l’innovation, au mois d’avril dernier, Cheikh Oumar Anne, ancien
directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD) apporte enfin des
éclaircissements.
Cette sortie vient
apporter une réponse au débat sur le rapport de l’OFNAC (Office National de
lutte contre la Fraude et la Corruption) l’incriminant.
A cet effet, il affirme que : « depuis plus de 4 ans, je suis le Sénégalais le plus attaqué gratuitement sur la question de l’OFNAC et du COUD, qui revenait et qui restait devant la scène pendant 5 ans. A plusieurs reprises, j’ai été blanchi. Mais, à chaque fois des gens essayaient de refaire la chose, comme si c’était nouveau. J’ai considéré qu’il fallait me taire, sur instruction de mon guide spirituel. Mon père, Thierno Bachir, m’a demandé de me taire, me rappelant que le Prophète a subi des attaques gratuites. Quand j’ai été nommé ministre de l‘Enseignement, des gens considéraient que je n’avais pas l’étoffe pour diriger ce département. Je suis enseignant du supérieur depuis 1990. Je fais partie des experts de dimension mondiale de l’ONUDI (Organisation des Nations unies pour le développement industrie) et l’OAPI (Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle) sur les questions d’innovations, de transfert de technologie ».
Revenant sur le rapport de l’OFNAC, l’ex Directeur du COUD atteste : « J’ai porté plainte contre Nafi Ngom Keita pour laver mon honneur».
Selon lui, le rapport de l’OFNAC dans lequel il a été accusé de détournement présumé dans la gestion de la caisse d’avance du COUD, « on m’a attaqué sur le COUD et c’est la deuxième fois que le procureur sortait, avec beaucoup plus de précisions, pour dire aux Sénégalais qu’on me reproché 81 millions de F Cfa. Et ce montant, c’est par rapport à une manifestation bien déterminée. Ces 81 millions de F Cfa, c’étaient une caisse d’avance et celui qui la gérait a reconnu avoir utilisé les 81 millions et a justifié les dépenses ».
Au surplus, le
Ministre est revenu sur sa maladie et reconnait « avoir été
évacué et pour autant, le jour où je partais en France, j’ai travaillé jusqu’à
18 heures avant de prendre mon avion. J’avais une maladie qu’on a bien traitée
et qui est guérie. Cette maladie ne m’a pas empêché d’aller travailler ». A
ce niveau, il s’est dit inquiet et soutient que : « c’est dommage qu’on
souhaite ouvertement la mort à des adversaires politiques ou mêmes
concurrences. C’est regrettable, mais c’est la vérité. Ma maladie est connu
dans le monde. C’est une maladie qui ne laisse pas de trace. Mais, je ne crois
pas à une quelconque atteinte mystique. Je ne crois pas au mystique ».
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