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Vallée du fleuve Sénégal : Des élus outillés pour la gestion des terres

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Sur un potentiel de 375.000 ha, le bassin du Fleuve Sénégal offre au Sénégal 240.000 hectares de terres irrigables, ce qui fait de la zone d’intervention de la Saed, une bande où l’eau et la terre existent en abondance. La gestion de ce trésor n’a pas été bien menée durant les premières années qui ont suivi la naissance des communautés rurales.

A la suite du désengagement de la Saed de plusieurs de ses fonctions, des pratiques inappropriées sont apparues dans le delta et le reste de la vallée du fleuve Sénégal, malgré l’existence de plusieurs textes et lois régissant la gestion et l’utilisation des ressources naturelles. Ces pratiques avaient pour noms : occupation illégale de terre, prolifération d’aménagements hydro-agricoles hors normes, affectations foncières non transcrites. Le corollaire à cette situation est l’abandon spontané des superficies cultivables au bout de deux ans, la recrudescence de conflits entre usagers de ces ressources naturelles. A cela s’ajoutent une absence de référentiel et une méconnaissance des limites des territoires ruraux.

Amadou Tidiane Ndiaye, maire de la commune de Ronkh rappelle que : « c’était des repaires représentés soit par un arbre, soit par un marigot ou une carrière. Il n’y avait pas de GPS pour une délimitation pendant les installations des attributaires après délibération. Et le hic, c’est que ces attributions ont précédé le Plan d’occupation et d’affectation des sols- POAS ».

Son collègue de la commune de Ross-Béthio, Amadou Bécaye Diop, par ailleurs, Directeur national des équipements scolaires, ajoute : « les informations foncières n’étaient pas disponibles pour éviter le problème des conflits ».

 C’est dans cet environnement, que dès la cinquième Lettre de Mission de la Saed, cette société nationale de développement rural a tout mis en œuvre pour démarrer la mise en œuvre de l’un de ses nouveaux domaines d’activités, en l’occurrence, l’assistance aux collectivités locales pour la gestion de l’espace. Trois outils et supports seront développés et mis à la disposition des élus locaux sans compter le renforcement de capacités de ces derniers à une meilleure connaissance de leur fonction. Il s’agit notamment du Plan d’Occupation et d’Affectation des Sols (POAS) qui est un outil de planification locale dont l’élaboration a consisté à établir un consensus entre les acteurs locaux sur une répartition de l’espace entre usages reconnus prioritaires et des règles de gestion.

Le maire Amadou Bécaye DIOP de la commune de Ross-Béthio se réjouit de la disponibilité du POAS : « Maintenant que les informations sont là, tous les conflits ont trouvé solution en permettant aux différentes parties de s’entendre ». De l’avis de l’édile de Ross-Béthio, « il reste maintenant à capitaliser ces outils et les étendre à toutes les collectivités locales de notre pays ».

La Charte du Domaine Irrigué (CDI) et le Système d’Informations Foncières (SIF) sont aussi des outils performants qui permettent aux élus du delta et de la vallée du fleuve Sénégal de gérer rationnellement et dans la transparence les ressources foncières.

                                                 Mbagnick Kharachi Diagne/CHRONIQUES.SN

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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