Après avoir visité hier le parc ornithologique des oiseaux du Djoudj, la réserve spéciale de faune de Guembeul, des sites touristiques et monuments historiques de la ville tricentenaire, présidé un Crd spécial à la Préfecture de Saint-Louis, le ministre du tourisme et des transports aériens, Alioune Sarr, s’est adressé à la presse, à Débi Tiguet, pour annoncer le démarrage imminent des travaux de réhabilitation de l’Aéroport International de Dakhar Bango, prévu au mois d’août 2019. Il a précisé que ces travaux seront exécutés dans un délai de 11 mois, rappelant qu’une mission de l’Agence des aéroports du Sénégal (ADS), composée d’experts et de techniciens rompus à la tâche, a déjà effectué une visite d’inspection au niveau de cet aéroport, « en vue, notamment de vérifier l’état de la piste d’atterrissage, qui sera élargie de 1900 à 2600 mètres à l’issue des travaux ». Ainsi, au terme de cette visite au pas de charge, il a laissé entendre, en présence de l’adjoint au Gouverneur chargé du développement, Khadim Hanne, que ce Crd spécial consacré aux problèmes du tourisme, « a permis de mettre en place un comité régional de suivi présidé par le Gouverneur Alioune Aïdara Niang, qui est une instance composée de l’ensemble des acteurs du tourisme appelés à travailler de concert sur la stratégie de promotion de la destination de Saint-Louis, avec l’ensemble de ses atouts’, en tenant également compte de la nouvelle donne devant naître de l’exploitation du pétrole et du gaz ». Le ministre Alioune Sarr a voulu faire comprendre à la presse locale, que ce comité régional de suivi des problèmes du tourisme, aura pour mission « de faire le classement des établissements touristiques de Saint-Louis, afin de permettre aux hôtels, auberges et autres résidences touristiques de la région Nord d’être alignés sur les standards internationaux, avec les mêmes normes de qualité et disposant d’une attractivité qui permettrait une plus grande visibilité de l’activité touristique dans la région de Saint-Louis ». Le ministre du tourisme et des transports aériens, n’ a pas manqué de réitérer l’engagement indéfectible de son département à accompagner le développement et la valorisation de certains sites touristiques de la région Nord, comme le parc ornithologique des oiseaux d’eau, migrateurs, du Djoudji, « à travers notamment l’acquisition de pirogues et la modernisation de cette plateforme, grâce aux fonds du Crédit hôtelier d’un montant de 300 millions de francs CFA destinés aux acteurs touristiques de la région de Saint-Louis ». Il a tenu, également,à rappeler que son département ministériel accorde un intérêt particulier à l’interdépendance entre le tourisme et le transport aérien qui permettra à la Compagnie aérienne sénégalaise Air Sénégal d’être le pivot de la promotion de la destination Sénégal.Il a, à ce propos, invité les acteurs du tourisme de Saint-Louis, à saisir cette opportunité pour mieux exploiter les segments du marché touristique. Poursuivant son argumentaire, il leur a rappelé qu’ils disposent des outils nécessaires pour cela, en faisant allusion au projet de rénovation de l’aéroport international de Saint-Louis, financé par l’Etat et ses partenaires, à hauteur de 23 milliards de francs CFA ainsi que le lancement de la compagnie aérienne nationale, dont les activités ont démarré il y a quelques mois, soit autant d’opportunités à saisir pour améliorer de manière significative, la fréquentation touristique dans la capitale du nord du Sénégal. Ce qui permettra, a-t-il ajouté, aux acteurs de Saint-Louis, d’avoir la possibilité de collaborer étroitement avec les tours opérateurs », d’Espagne, d’Europe, d’Amérique et d’ailleurs.Il a enfin rappelé que « l’Etat a dégagé un financement de 6 milliards Cfa destinés à la rénovation et à la modernisation des infrastructures hôtelières, afin de soutenir le secteur privé national, pour la mise à niveau de leurs installations touristiques ». Mbagnick Kharachi Diagne/ CHRONIQUES.SN
Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.
D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».
Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.
Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.
Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie. Mais pour le directeur général de cette structure, cela s’explique par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1, deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.
Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ». S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.
La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.
Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.
L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.
Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.
Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier.
L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité.
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