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Droit à l’obtention de pièces d’Etat-civil pour enfants vulnérables : Un projet de Caritas Saint-Louis et Caritas/Espagne qui a facilité l’accès à l’Etat-civil à 5711 enfants

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Apres deux ans de mise en œuvre (mai 2017-juin 2019, le projet « Respect du Droit à l’obtention de pièces d’Etat-civil pour enfants du département de Saint-Louis », réalisé par Caritas/Saint-Louis, en étroite collaboration avec Caritas/Espagne, a permis à 5711 enfants d’accéder à l’Etat-civil.

Ces enfants son domiciliés dans le département de Saint-Louis, plus précisément dans les communes de Ndiébéne Gandiole, Gandon, Fass-Ngom, Saint-Louis et Mpal. Cette révélation a été faite par Mme Agnès Seck, coordonnatrice de ce projet.Elle s’exprimait à l’occasion d’un panel axé sur le thème « La protection de l’enfant au Sénégal : défis et perspectives, six ans après la validation de la Snpe (Stratégie nationale de la protection de l’enfance), qui s’est déroulé hier dans les locaux du conseil départemental de Saint-Louis. C’était en présence du directeur de Caritas/Saint-Louis, Alex Tendeng, de la Représentante résidente de la Caritas/Espagne, Mme Sole Gutierrez, de la première adjointe au maire de Saint-Louis, Mme Aïda Mbaye Dieng, du maire de Mpal, Me Issa Diaw, spécialiste en protection de l’enfant. D’autres panélistes comme Niokhobaye Diouf, Directeur de la protection des droits de l’enfant, le Pr Insa Diagne, Politologue et enseignant-chercheur, Demba Samba Thiam, Inspecteur e l’Eduction surveillée en retraite et psychologue conseiller, Mamadou Ndiaye, spécialiste en protection de l’enfant, intervenant dans le développement communautaire, ont fait des exposés sur ce thème.

Dans sa présentation, Mme Agnès Seck a mis en exergue les réalisations de son projet, précisant que Caritas/Saint-Louis a travaillé avec le tribunal d’instance, les collectivités territoriales et les communautés autour de 16 audiences foraines. Mais, a-t-elle souligné, le projet ne consistait pas seulement à répondre « aux besoins urgents » de doter d’extraits de naissance aux élèves pour permettre à ces derniers de se présenter aux examens. La transformation sociale et la durabilité de l’action ont été prises en charge en partenariat les IEF et les centres d’Etat-civil. Ainsi, a-t-elle poursuivi, 31 dispositifs scolaires et 105 communautaires de protection de l’enfant, ont été mis en place, 527 leaders communautaires ont été formés sur la protection de l’enfance, 7081 personnes ont été sensibilisées sur les droits des enfants, quatre municipalités ont été dotées de 181 registres d’inscription, huit émissions radiophoniques thématiques ont été animées…Au total, 13.317 personnes, tout sexe et âge confondus, habitant 97 villages et 31 quartiers, ont été touchées.Plus explicite, Mme Agnès Seck a laissé entendre que les visées de ce projet « laboratoire » vont au-delà de la simple délivrance « d’une pièce d’Etat-civil ». 
Selon elle, il s’est agi d’adresser à la multitude de questions sur la problématique de l’enfance. Plus précisément, il s’agira de travailler, sur le long terme, dans les régions de Louga, Saint-Louis et Matam (Diocèse de Saint-Louis), en vue de transformer en profondeur nos sociétés, en inscrivant l’éducation, la sensibilisation, la formation qualifiante, professionnelle, l’insertion, l’auto insertion au cœur de toute la démarche de Caritas/Saint-Louis. 
Il s’agira aussi d’élaborer un plan d’action, des approches et des outils de transformation qualitative des mentalités et des comportements des populations, d’interroger la responsabilité parentale, les consciences citoyennes, d’impliquer les ayants droits, de s’adresser aux autorités administratives, étatiques et religieuses, en vue de la construction d’une société forte de ressources humaines de qualité pour le développement du Sénégal. 
                                                 Mbagnik  Diagne

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Ziguinchor : 200 enfants circoncis gratuitement par la Fondation du basketteur Gorgui Dieng

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C’est une activité qui a duré deux jours au niveau de l’école primaire de Boucotte Est. Au total, deux cent enfants ont subi la circoncision gratuitement. Une épreuve à l’actif de l’Association Ndimbël Jaboot Aide Familiale financée par Gorgui Sy Dieng Fondation. Ces deux cents enfants ont reçu chacun un kit sanitaire pour le suivi.

Djiby Ndiaye, président coordonnateur régional programme de cette 8ème édition  » Nëegu Goor, circoncision gratuite « , d’expliquer qu’ils vont assurer eux même le suivi. Selon lui, ces kits composés du matériel nécessaire pour suivre les enfants circoncis ont été remis pour éviter de regrouper ces enfants en cette période où la pandémie de Covid-19 fait sa progression.  » Nous avons décidé de prendre individuellement ces enfants à domicile, pour voir leur état de santé, l’état de la cicatrisation de leur pénis », déclare Djiby Ndiaye. Ce dernier annonce en outre qu’ils prévoient la circoncision de 1200 enfants dans tout le pays

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ISI de Diourbel: les étudiants initiés aux techniques de recherche d’emplois pendant trois jours par l’ANPEJ

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Les étudiants de l »institut Supérieur Informatique (ISI) de Diourbel ont démarré ce mercredi une formation de trois jours à l’initiation aux techniques de recherches de l’emploi avec comme thème employabilité et insertion. Formation assurée par l’antenne régionale de l’ANPEJ de Diourbel.


En partenariat avec l’ANPEJ, l’Institut Supérieur Informatique de Diourbel soucieux de l’avenir de ses étudiants a pris les devants en initiant cet atelier qui a pour but de les préparer pour affronter le marché de l’emploi qui devient de plus en plus difficile.
Selon Abdoulaye Kane chef de l’antenne régionale de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (ANPEJ), chaque année, plus de 250.000  jeunes sortent  des écoles de formation avec des diplômes. Ils descendent sur le marché à la porte des entreprises, à la recherche d’un emploi.


 » Seuls 40.000 postes sont disponibles selon l’ANDS et le gap est énorme. Pour être employables, il faudrait renforcer ces jeunes, dans un monde en perpétuelle compétition, il faut qu’ils soient bons, d’un bon profil et pour y arriver il faut qu’ils soient préparés pour répondre à l’exigence de ces entreprises.C’est pour cette raison que nous sommes là dans le cadre de préparer ces jeunes, après le diplôme, à l’insertion » dira – t – il.


Il y a beaucoup de jeunes qui sortent de l’université, des écoles de formation, mais qui ne maîtrisent pas les techniques de recherche d’emploi. » C’est pourquoi il faut réadapter ces techniques au monde de l’emploi qui est en perpétuelle mutation » souligne Abdoulaye Kane.


Le personnel comme les étudiants de l »ISI de Diourbel ont accueilli avec beaucoup d’enthousiasme et d’intérêt ce partenariat avec l’ANPEJ.Modou Ndiaye responsable de l’Institut dira que ce partenariat répond à une préoccupation du Directeur Général de l’ISI qui a exigé à ce qu’on insére dans chaque campus des cellules de rentabilité professionnelle pour les jeunes étudiants.


 » Raison pour laquelle on a noué un partenariat avec l’ANPEJ qui nous a facilité la tâche pour qu’on puisse organiser ces trois jours d’échange et de partage entre nos étudiants et l’ANPEJ. Cette capacitation leur permettra à la sortie de trouver un emploi, avec un bon comportement, et d’avoir une bonne présentation.

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Manque d’eau à Ndoulo: les populations dans la rue, 21 personnes arrêtées.

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Les populations de Ndoulo, dans le département de Diourbel, restées pendant 21 jours sans la moindre goutte d’eau sont sorties manifester leur ras- le bol en initiant une marche qui a été réprimandée par les éléments de la gendarmerie en renfort à la brigade de Ndoulo. Vingt et une personnes ont été arrêtées, onze parmi elles présentées au procureur.


La commune de Ndoulo dans le département de Diourbel vit une tension sans commune mesure. Les populations qui sont restées pendant vingt et un jours durant sans la moindre goutte d’eau dans les robinets , sont sorties bruyamment depuis hier pour réclamer le retour du liquide précieux mais surtout pour demander le départ de l’Aquatec qui est la source de tous leurs maux.


Seaux et bidons en bandoulière, hommes et femmes font des kilomètres sous un soleil de plomb à la recherche de l’eau.


Le mouvement Ndoulo ca Kanam, qui porte le combat par la voix El Bachir Diaw , chargé de communication fustige l’attitude des forces de l’ordre qui sont entrain de traquer et d’arrêter des citoyens qui n’ont eu comme seul tort que de manifester paisiblement et de réclamer un droit élémentaire: l’accès à l’eau potable.
 » Nous lançons un appel aux autorités plus précisément au président de la République, Monsieur Macky Sall pour qu’il règle au plus vite cette situation. Nous ne voulons plus de Aquatec qui est la source de toutes nos difficultés. Qu’on nous laisse gérer nous mêmes notre forage. 


Nous demandons aussi à ce que ces arrestations arbitraires des populations s’arrêtent. Nous réclamons la libération sans condition de onze parmi nous qui ont été arrêtés par la gendarmerie et qui ont été présentés au procureur. On nous informe que la gendarmerie continue de traquer les gens dans les rues et jusque dans les maisons. Il y a eu encore dix autres arrestations » confie El Bachir Diaw

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