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SPORTS

Taekwondo : Saison 2018-2019 : Premier passage de grade fédéral

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La Fédération sénégalaise de taekwondo a démarré la nouvelle saison avec un passage de grade, organisé par la Ligue de Dakar, qui a regroupé des pratiquants venus de la capitale et de l’intérieur du pays.

La famille du taekwondo sénégalais s’est retrouvée, ce week-end, au stade Amadou Barry de Guédiawaye. La Ligue de Dakar a réuni les adeptes de cette discipline martiale pour un passage de grade national. Cette évaluation concernait les combattants les plus gradés, répartis en ceintures rouge et noire. Au total, ils étaient au nombre de 169, dont 63 candidats pour la ceinture rouge 1ekeup, 54 pour la ceinture noire 1e dan. Quant aux prétendants au 2ème dan, il y en avait 27. Ils sont 13 aspirants pour le 3ème dan, 6 candidats au 4e dan et 2 postulants pour le 5ème dan.

Selon le responsable de la Division nationale des grades, maître Ibrahima Diédhiou, 7éme dan, pour réussir ce test, le candidat est tenu de maitriser son programme.  Notamment constitué  des coups de pied et de bras, des mouvements de base, et des techniques de combat. En outre, il devra aussi faire montre d’une grande endurance physique, résultat d’une assiduité aux entrainements. Revenant sur la régularité du candidat lors des séances d’entrainements, il a souligné que pour passer à la ceinture noire 1e dan, le disciple suit un programme dont la pratique s’étend en six mois. A partir du 2ème dan, il peut se présenter toutes les deux années aux examens de passage. Les années vont crescendo, selon les grades souhaités.

Abordant les notations, il ajoute que trois jurys, constitués de maitres qualifiés, sont désignés. Ces derniers surveillent, avec objectivité, les qualités de chaque candidat dans les différentes épreuves. ‘’Pour qu’un élève puisse passer, il lui faut une note de 6/10 avec au moins deux jurys. Une annotation à partir de 5 et en dessous entraîne l’échec. Il n’y a pas de quotient. Donc, il faudra exceller dans toutes les épreuves’’, informe-t-il.

Un calendrier chargé

Abdoul Baidi Ndiaye, le directeur technique national de la Fédération sénégalaise de Taekwondo, renseigne que c’est une discipline olympique, bien structurée sur le plan national et mondial. A ses yeux, l’une des preuves en est que les diplômes de ceinture noire sont délivrés par la division internationale des grades, en Corée du Sud.  Se réjouissant des succès réalisés l’an passé, il a laissé entendre que la nouvelle saison aura, à son tour, un calendrier fort chargé.  En février prochain, le championnat du monde para-taekwondo, pour les pratiquants en situation d’handicap aura lieu en Turquie. Le Sénégal a mis en place une équipe pour participer à cet événement majeur, a-t-il annoncé.

Beaucoup d’autres compétitions sont prévues au niveau national. Un séminaire sur la formation des arbitres débutera la semaine prochaine. Après cela, la compétition dite les Trophées des champions, se tiendra le 9 février au Stade Lat Dior de Thiès.

La Fédération de taekwondo envisage aussi de mener  des activités sociales comme le don de sang et des campagnes de sensibilisation sur l’insécurité routière.

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Yankhoba Diattara, ministre des Sports : « Nous accompagnerons la fédération de basket dans ses projets et chantiers »

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Nommé ministre des Sports le 17 décembre dernier, Yankhoba Diattara a effectué sa première sortie lors de la finale la finale retour des play-offs du National 1 féminin de basket-ball entre le DUC à l’ASC Ville de Dakar. Le ministre des Sports se dit prêt à accompagner la Fédération sénégalaise de basket-ball (FSBB) dans ses projets.

Le nouveau ministre des Sports a présidé samedi la finale retour des play-offs du National 1 féminin de basket-ball, qui opposait le DUC à l’ASC Ville de Dakar. Une finale remportée par l’ASC Ville de Dakar devant le DUC (69-56).

Pour ce qui est de l’organisation des éliminatoires de la Coupe du monde masculine 2023 que la Fédération sénégalaise de basket-ball souhaite abriter au mois de février prochain, le ministre a tenu à rassurer.

« Je recevrai le président de la fédération et on en discutera. Tous les grands chantiers ouverts par mon prédécesseur et la Fédération seront poursuivis et renforcés. Que les gens soient rassurés,  mais nous avons nos ambitions sur la base des orientations du président de la République. Il sera à notre côté pour accompagner la fédération dans tous les grands projets africains et mondiaux » a confié le ministre des  Sports.

Dans la foulée, Yankhoba Diattara a fait part de ses ambitions à développer le sport sénégalais.

« Le basket fait partie des sports les plus engageants et passionnants. La jeunesse aime le basket et le sport d’une manière générale. Le football et le basket font partie des disciplines les plus aimées par la jeunesse sénégalaise. Cette mobilisation montre cet attachement des jeunes au basket. Ce que nous voyons prouve que le basket a de belles pages devant nous et des choses à nous raconter. Président Babacar Ndiaye, soyez rassuré de notre disponibilité dans tous vos chantiers. Je viens d’arriver mais je suis un passionné de basket. En 2006, j’ai accompagné, en tant que maire, l’US Rail qui a remporté deux trophées en une journée. Je suis un amoureux du basket et j’ai toujours accompagné le sport et les sportifs. Je suis un jeune Sénégalais et j’aime le sport », a-t-il assuré.

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Mali : les joueurs encore en grève

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La vie n’est décidément jamais un long fleuve tranquille pour la sélection du Mali. Après la victoire contre la Zambie (1-0) vendredi à Bamako en match amical et avant la deuxième confrontation contre cet adversaire lundi, voilà en effet que le problème des primes refait surface !

Dénonçant les engagements à ce sujet non tenus par les autorités sportives, les Aigles ont entamé une grève samedi et décidé de boycotter l’entraînement, révèle le journaliste Drissa Niono, généralement bien informé.

Dans ces conditions, la tenue du deuxième match face aux Chipolopolos se retrouve menacée. Un air de déjà-vu puisque ce cas de figure s’était déjà produit en novembre dernier. Pas le meilleur moyen de convaincre Alassane Pléa de rejoindre le nid des Aigles.

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Lutte : les fortes mesures prises par le CNG

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Le Comité national de gestion de lutte (CNG) a rencontré les acteurs de la lutte jeudi, à l’Arène nationale, pour une discussion  autour des nouvelles mesures prises pour la saison 2022-2023.

Le CNG a pris de nouvelles mesures pour la saison 2022-2023. Le comité national de gestion de lutte a pris la décision de revoir à la baisse  le temps des combats.

 Pour les combats préliminaires, le temps passe de 25 à 15 minutes (2x5mn et éventuellement une prolongation de 5mn). Concernant les combats leaders, le temps passe de 40 à 25mn (2x10mn et une éventuelle prolongation de 5 mn).

Parlant des cagoulards, Bira Sène et Cie indiquent qu’ils seront non seulement obligatoirement identifiés mais ne pourront même plus accéder dans l’arène.

Plus d’entraîneurs sans formation

Le CNG avait retenu de désormais démarrer les combats à 16h00 et de siffler le combat-leader à 19h00. Mais, vu l’insistance des promoteurs qui ont demandé qu’on revoie ces deux dispositions, il n’est pas exclu que l’instance dirigeante de la lutte y apporte quelques petits réglages. Par exemple, un promoteur a proposé qu’on relève l’heure à 16h45. Et le CNG pourrait le leur concéder puisqu’il n’a pas été aussi flexible sur ces deux points.

D’autres points ont été soulignés par le CNG. C’est le cas du cumul des fonctions. Il ne devrait plus être autorisé à quelqu’un, dorénavant, d’être à la fois promoteur, manager, entre autres fonctions cumulables.

Le CNG s’est également prononcé sur la question des entraîneurs. Désormais, il faudra passer la formation au CNG pour pouvoir être reconnu comme entraîneur.

« Les entraineurs devront maintenant obligatoirement  se munir d’une serviette, d’une bouteille d’eau et d’une tenue de sport. Il faudra qu’on mette fin au cumul, parce qu’on ne peut pas avoir une licence de promoteur et une licence de manager. Quand on est manager, on reste manager », annonce le CNG  de lutte.

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