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Politique

ME MADICKE NIANG SUR LA VALIDATION DES CANDIDATURES « Le Conseil constitutionnel a raté l’occasion de montrer sa sincérité »

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Après le rejet des candidatures et la validation des cinq, Madické Niang s’en prend  à lui et à  l’opposition. Selon lui, celle-ci s’est laissée  bernée par le pouvoir qui l’a mise dans cette situation qu’elle traverse. Il s’est, en outre pris au Conseil constitutionnel, qui à l’en croire,  a raté l’occasion de montrer sa sincérité.

 Même s’il se réjouit de la validation de sa candidature pour la présidentielle de février de 2019, maitre Madické Niang se plaint  de la manière dont les sept sages du Conseil constitutionnel ont travaillé afin d’aboutir au rejet d’une vingtaine de candidatures.

 « Je m’en réjouis, c’est une preuve qui montre que j’ai un capital de sympathie énorme auprès des sénégalais », a-t-il dit.  Et d’ajouter, « pouvoir réaliser un parrainage de plus quatre cent mille dans une période de quarante cinq jours, c’est pouvoir compter  sur une appréciation des sénégalais ».

 Toutefois, le candidat à la présidentielle de s’en prendre à ses camarades de l’opposition. Qui,  selon lui, se sont fait berné par le pouvoir.

 « Nous avons une part de responsabilité. Mais, cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas mener la lutte. Il fallait au départ exiger du Conseil constitutionnel que tous les candidats disent nous ne déposerons pas les listes tant que vous ne nous montrez pas le logiciel sur lequel vous allez travailler », indique t il.

  Nos techniciens, poursuit-il, pourront vérifier ce logiciel. Au moment aussi de la sélection, ajoute Me Madické Niang, que ces derniers vérifient que c’est le même logiciel qui est entrain d’éliminer les gens.

  « Aujourd’hui, le Conseil constitutionnel a raté l’occasion de montrer sa sincérité aux candidats et au peuple sénégalais. C’est pourquoi, je marque ma solidarité avec les vingt trois autres candidats recalés », soutient-il. Avant d’attirer l’attention de ses camarades de l’opposition, «  Mais, ne nous laissons pas bernés. Macky Sall va vouloir nous endormir pour gagner cette élection.  Nous sommes cinq candidats, je m’en désole ». Pour terminer, maitre Madické Niang de manifester son ancrage dans le C25.

«  Je ne suis pas présentement à Dakar, mais je vous signale que je suis du C25. Et je suis d’accord pour toutes les décisions prises lors de la rencontre tenue par les leaders de ce collectif. Je suis pour tous les résolutions prises à mon nom. Continuons le combat sur la revendication d’un processus tout à fait fiable et transparent.  Utilisons le peuple pour faire partir Macky Sall soit par la rue soit par les urnes », a déclaré Madické Niang, à la suite de son meeting qu’il a tenu à Ziguinchor à la place mythique de Bambaya, situé au quartier Peyrissac.

  MLS(ziguinchor)

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Exclusion d’un député par son parti ou sa coalition : la Lsdh attend une décision de la Cour de justice de la Cedeao

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La Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) avait introduit une requête relative au mandat impératif au niveau de la Cour de justice de la Cedeao. Selon ‘’SourceA’’ qui donne la nouvelle dans sa livraison de ce mercredi, Me Assane Dioma Ndiaye, qui était à l’époque à la tête de cette Organisation de promotion et de défense des droits de l’Homme, et ses camarades veulent interdire l’exclusion de tout député qui choisira de rompre les liens avec son parti ou sa coalition.

Seulement, ajoute le journal, la Lsdh est toujours en attente d’un feed-back de cette Haute Cour de justice sous régionale. Comme arguments, l’Osc dirigée maintenant par Alassane Seck servira que tout député est élu par le peuple et pour le peuple. Pour cela, il ne peut être déchu que par celui-ci.

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Assemblée nationale : «Bby ne peut passer par aucune procédure pour déchoir Mimi Touré de son mandat» (Dr Mbaye Cissé, juriste)

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Après la conférence de presse du Groupe parlementaire qui a pour but de jouer avec la fibre sentimentale d’Aminata Touré pour l’amener à flancher et à jeter le tablier, le combat pour la déchéance de son mandat est enclenché.

Mais, précise ‘’SourceA’’ dans sa parution de ce mercredi, Oumar Youm et Cie vont pédaler dans le néant. Car, d’après Dr Mbaye Cissé, juriste et chercheur, interrogé par le journal, Mili Touré a bel et bien le droit de s’arroger son mandat, selon son gré, pour toute sa durée de la 14ème Législature.

«Aminata Touré n’a pas été élue par la Coalition mais par le peuple sénégalais, certes sur la base d’une liste. Et à l’Assemblée nationale, la personne de Aminata Touré compte moins que la fonction de député. La Coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) ne peut passer par aucune procédure pour la déchoir de son mandat», explique-t-il dans les colonnes du journal.

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Khalifa Sall : « Macky Sall n’a qu’une issue : c’est partir. Lui-même ne croit pas au troisième mandat. »

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En 2012, quand  Macky Sall accédait au pouvoir,  l’espoir d’un Sénégal meilleur avait été nourri par tout un peuple. Aujourd’hui, il doit repenser le trajet parcouru, selon l’ancien maire de Dakar. 
Pour Khalifa Sall,  Macky Sall n’a qu’une issue : c’est partir. Lui-même ne croit pas au troisième mandat.  Dans la même dynamique, il signale que l’actuel chef de l’Etat n’a qu’une préoccupation : consolider son pouvoir en liquidant ses adversaires politiques. 
« Si on devait, par exemple, tirer un bilan de ses mandats, on se résumerait à combien d’opposants sont allés en prisons ? Macky Sall se prend pour un demi-dieu et ne sait pas que le vrai Dieu l’attend », fait savoir Khalifa Sall.

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