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Rentrée solennelle des Cours et Tribunaux : les greffier boudent et optent pour la rue

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Les travailleurs de la Justice ne décollèrent toujours pas contre leur ministre de tutelle. En grève pour 48h renouvelables, en conférence de presse mercredi, ils ont  annoncé une marche de protestation, le jour de la rentrée solennelle des Cours et Tribunaux,  contre les interventions du ministre de la Justice , Ismaila Madior Fall, responsable, selon eux, des blocages dans la mise en œuvre des accords signés avec le gouvernement.

C’est un fait inédit qui va marquer les esprits et sans doute bouleverser la famille judiciaire. Pendant que magistrats, avocats, et autres acteurs de la Justice seront à la rentrée solennelle des Cours et Tribunaux présidée par le Chef de l’Etat, Macky Sall, le 8 janvier prochain, les greffiers ont choisi de battre le macadam ,  de la Place de la Nation à la devanture de la Rts.

Selon Ayé Boun Malick , Secrétaire général du syndicat des travailleurs de la Justice (Systjus), l’occasion sera mise à profit pour fustiger le comportement du Garde des sceaux , ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall, comme un facteur de blocage dans le respect  des accords signés avec le Gouvernement. «  La solution à nos problèmes avait été trouvée par une mise en œuvre de la volonté politique fortement exprimée par le président de la République, Macky Sall, lors de la rencontre qu’il nous a accordée le 5 avril 2018 à l’occasion de laquelle il s’était solennellement engagé à régler nos doléances indemnitaires,   à notre plan de carrière, aux fonds communs, et l’octroi de terrains pour l’habitat social . Cela avait été matérialisé par  des projets de décrets, avec des débuts d’exécution, malheureusement  l’intervention du Garde des sceaux, Ismaila Madior Fall  a entraîné une suspension d’exécution » dénonce-t-il avant d’indiquer le mode opératoire emprunté par ce dernier pour dissuader le Chef de l’Etat.

« Malgré l’adoption d’une loi de finances rectificatives du 29 Juillet 2018 à travers  l’inscription d’un montant de 5 milliard 197 millions à la rubrique des dépenses de personnel dans le budget du ministère de la Justice, jusqu’à présent nous courons derrière nos indemnités alors que la loi a déjà été votée . Tout simplement, parce que le ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall est allé voir le président pour lui dire que ça fera un appel d’air, c’est-à-dire  des perturbations dans le secteur de l’administration judiciaire » annonce-t-il. Ce qui, à ses yeux,  « est archi faux car au même moment qu’on nous oppose des augmentations, il y en a eu dans d’autres sous-secteurs de la famille judiciaire et cela ne nous a pas poussé à  les indexer ».

Poursuivant, le syndicaliste regrette le comportement de la tutelle dans le retard noté au niveau de la signature des projets de décrets  du 25 juillet 2018.  « Avec une intention de faire inclure dans les projets de décrets déjà adoptés, des dispositions  contraires à la pratique judiciaire,  Ismaila Madior Fall veut , sans  discussion , ouvrir l’accès au corps des administrateurs de greffe à des maitrisards en droit. Il ne sait pas qu’il y a une réalité judiciaire et depuis 1960 personne ne peut être un Chef de greffe s’il n’a pas été préalablement  greffier. On ne peut pas encadrer des greffes sans auparavant connaître le métier de greffier. Il ne faut pas créer une innovation dans un secteur dont on ne maîtrise les rouages. Des magistrats, avocats lui ont dit qu’il ne peut pas mettre à la tête  des greffiers un maitrisard en droit qui n’a jamais été greffier. Le métier de greffe est un métier de dextérité, de main. C’est un métier de procédure et on ne peut pas le connaître après deux ans de formation » a-t-il souligné.

Laviesenegalaise

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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