Ils l’ont promis, ils sont passés à l’action. Les étudiants orientés dans les instituts privés , communément appelés Macky family ont mis leur menace en exergue. Très coléreux, ils ont mis hier, le feu dans les artères, et ruelles de la ville de Ziguinchor. ces derniers, comptent revenir les jours à venir pour en découdre avec les forces de l’ordre qui avaient du mal à les maitriser vu leur nombre très réduit face aux centaines d’étudiants qui se sont divisés en petits groupes.
Les étudiants orientés dans les écoles privées sont las de vivre leur sort depuis l’ouverture des amphithéâtres. Face au refus des patrons de ces écoles de les recevoir tant que l’Etat n’a pas mis la main à la poche, les étudiants crient leur ras le bol. Ils demandent à l’Etat du Sénégal qui les a envoyés dans ces écoles de régler leur problème.
Après leur sortie, il y a une semaine et sentant que leur interlocuteur ne colle pas une importance à leur préoccupation, ils ont menacé de passer à la vitesse supérieure.
Chose faite. Hier, la ville de Ziguinchor était méconnaissable entre 9 heures et 13 heures. Les étudiants ont mis la ville sens dessus, sens dessous. Les commerces, et certains services bancaires ont été contraints de baisser leurs rideaux de fer. En attendant que les forces de l’ordre rétablissent l’ordre dans les artères de la ville.
« Nous sommes sacrifiés, et las d’enregistrer des promesses non tenues du ministre des Finances et du Plan. Les propriétaires des écoles où nous sommes orientés, campent toujours sur leur position. Ils demandant le paiement total du reliquat, seule condition pour nous accepter afin que nous puissions reprendre les cours », laisse entendre un jeune étudiant en première année dans un institut privé sis à Ziguinchor.
Un autre étudiant, très en colère, une pierre suspendue entre ses mains de pester.
« Nous sommes l’agneau du sacrifice de la politique éducative de notre gouvernement. Je crois qu’il faut construire beaucoup d’universités pour nous y orienter. C’est la seule solution pour mettre fin à cette situation que nous vivons. Sinon, chaque année, ça sera la même chose », explique t il.
Loin delà, au lycée privé de Charles Luwanga, les étudiants ont tenté de déloger les lycéens. Mais, c’était sans compter avec la ferme détermination des policiers, armés de bombes lacrymogènes qui ont quadrillé toutes les sorties.
Au cours de la course poursuite avec les policiers, Moussa Loum répond difficilement à notre question. « Ce n’est que le début du commencement. Lors de notre dernière sortie, nous avons attiré l’attention du gouverneur Guej Diouf, que nous respectons beaucoup. Mais, cette fois ci, nous avons décidé de régler notre problème à notre manière. Tant que notre situation n’est pas améliorée, le bataille va continuer », alerte Moussa Loum, le mouchoir attaché aux narines pour ne pas inhaler le gaz des bombes lacrymogènes.
MLS(ziguinchor)
You must be logged in to post a comment Login