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Ismaila Madior Fall sur les affaires khalifa et Aïda mbacké : «Je n’ai aucune compétence pour en parler… »

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Le Garde des Sceaux a présidé hier les journées d’étude de la Cour suprême, orientées sur le thème : « Le juge et la protection des libertés : regards croisés des juges administratifs et des juges judiciaires. » Interpellé sur les affaires Khalifa Ababacar Sall et Aida Mbacké, Ismaila Madior Fall dit qu’il n’est ni juge ni la Cour suprême.

Selon Dakaramatin,Ismaïla Madior Fall, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, a présidé, hier, les journées de la Cour suprême. Interpellé sur les affaires Khalifa Ababacar Sall dont le procès serait prévu au début du mois de décembre devant la Cour suprême, et Aïda Mbacké qui est présumée d’avoir brûlé vif son mari aux Maristes, le Garde de Sceaux se veut compris. « Je ne suis pas juge et je ne suis pas à la Cour suprême. C’est la Cour suprême qui est appelée à connaître de ce dossier Khalifa Ababacar Sall. Pour l’affaire Aïda Mbacké, moi je n’ai aucune compétence pour me prononcer sur une question qui est soumise à la justice », a-t-il précisé.

Revenant sur les journées de la Cour suprême, il a indiqué que comme nous l’enseigne un esprit éclairé, « la liberté est un bien précieux, mais aucun pays, aucun homme, ne peut être assuré de sa pérennité s’il n’est pas en mesure de la faire sienne, de l’exercer et de la défendre », Ainsi, ajoute-t-il, « je suis fondé à penser que la Cour suprême, prétoire par excellence, se transforme, ce matin, (hier) en un temple de dialogue où des juges et des professionnels du droit se découvrent à travers le prisme de la protection des libertés.

L’actualité de ce sujet vous le recommande, au regard de l’apologie d’une société politique de plus en plus contentieuse et de précieuses enceintes de droit dressées autour de la personne et des sociétés contemporaines ».

Selon le Ministre de la Justice, il est apparu nécessaire de préciser qu’aux termes de la Constitution, toute atteinte aux libertés et toute entrave volontaire à l’exercice d’une liberté sont punies par la loi. « Dès lors, toute réflexion sur la problématique de la protection des libertés témoigne de l’intérêt de l’étude et de la compréhension des enjeux inscrits au cœur de l’interrogation sur l’étendue pouvoir juridictionnel des juges », a encore dit Ismaïla Madior Fall.

Par ailleurs, il a renseigné que des notions juridiques liées à l’expression des libertés, comme la voie de fait et l’emprise, le domaine privé des personnes publiques, l’expropriation pour cause d’utilité publique, le titre de propriété, le contrat, l’exception d’illégalité, le principe de proportionnalité ou la responsabilité, appellent au décloisonnement des espaces jurisprudentiels traditionnellement dédiés, de manière exclusive, aux juges administratifs et aux juges judiciaires.

Enfin, le Garde des Sceaux a mentionné que les points de réflexion articulés par le chronogramme des deux journées d’étude auront le mérite d’éveiller leur attention sur des questions d’actualité juridique qui, en l’occurrence, seront judicieusement orientées vers les sous-thèmes ainsi déclinés : les réponses politiques, juridiques et institutionnelles de la protection des libertés ; les expériences du Conseil d’Etat et de la Cour de Cassation français ; la jurisprudence sénégalaise en matière de protection des droits et  libertés ;…

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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