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Me Mame Adama Gueye :«On n’envisage pas de discuter avec le président Macky Sall»

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Me Mame Adama Gueye poursuit ses tournées chez les candidats à la présidentielle pour discuter de la transparence du processus électoral. Hier, il a été reçu par le candidat du Parti pour l’unité et le Rassemblement (Pur), Pr Issa Sall. A cette occasion, le leader de «Sénégal Bouniou Beg» a réaffirmé sa volonté de poursuivre les pourparlers avec les autres candidats. Néanmoins, il exclut l’idée de toute discussion sur cette question avec le Président Macky Sall qui, selon lui, est l’unique responsable de cette situation.

Il a renoncé à son ambition présidentielle pour jouir d’une neutralité afin de pouvoir fédérer les candidats autour d’une plateforme visant à veiller sur la transparence de l’élection présidentielle du 24 février 2019. Après les candidats Ousmane Sonko, Pape Diop, Pierre Goudiaby Atépa, c’était autour du Pr Issa Sall du PUR de recevoir Me Mame Adama Gueye. A cette occasion, le leader de «Sénégal Bouniou Beg» s’est montré optimiste et disposé à poursuivre son initiative. Néanmoins, il exclut toute discussion avec le président de la République, candidat à sa propre succession Macky Sall. «En l’état actuel des choses, nous n’envisageons pas de discuter avec le Président Macky Sall sur le processus électoral, parce qu’il est le responsable de la situation», clame le président de «Sénégal Bouniou Beug».

A l’en croire, le président n’a envoyé aucun signal positif d’une volonté réelle d’avoir des élections libres et transparentes. «Le Président se moque des opposants et n’exprime même pas de respect. Maintenant peut être qu’à un point du processus, s’il dit : «venez , on va régler le problème, la plateforme appréciera de la sincérité de cet appel, de l’utilité de lui répondre. Et si elle considère que c’est dans l’intérêt du pays de le faire et que c’est un appel sincère, il n’y aura pas d’hésitation, parce que ce n’est pas pour faire la guerre mais pour trouver des solutions», lance-t-il. Sans porter de gans, il déclare : «Pour l’instant, ce n’est pas le signal qu’il envoie.

Poursuivant son plaidoirie l’avocat soutient : «j’ai entendu la dernière fois le Président Macky Sall dire que le Sénégal est une démocratie absolue mais on s’amuse ou quoi. Les objectifs du référendum étaient la consolidation de l’Etat de droit, le renforcement de la démocratie. Et contrairement au Président, je dis clairement que notre pays est une démocratie à parfaire.

Et depuis qu’il est au pouvoir, la démocratie est en recul dans notre pays, car on avait un minimum d’acquis sur la dimension politique de la démocratie que le Président Macky Sall est en train de saper», se désole Me Guèye. Pour lui, on ne peut pas parler de démocratie dans un pays où les autorités se permettent d’aller à des élections en privant des centaines de milliers de Sénégalais de leurs cartes et de l’avouer.

Dans un pays où le Président instrumentalise la justice pour écarter des adversaires. Sur la question du processus électoral, Me Mame Adama Guèye soutient qu’il est en phase avec Pr Issa Sall d’autant que ce dernier est un expert électoral et un expert en informatique depuis plusieurs années. Pour sa part, le Pr Issa Sall a fait «une appréciation très positive» de la visite de Me Mame Adama Guèye. «On ne va pas attendre deux mois pour sécuriser le processus électoral, c’est maintenant qu’il faut commencer», a indiqué le Pr Issa Sall

Dakarmatin

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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