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LES MÉDICAMENTS DES DÉPÔTS EXPOSENT LES POPULATIONS À DE RÉELS DANGERS (PHARMACIEN)

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Les médicaments commercialisés dans le marché parallèle à Touba (Diourbel) exposent les populations à de réels dangers de santé, a soutenu le président du Regroupement des pharmaciens de la région de Diourbel, Dr Mamadou Moustapha Mbengue.
’’C’est  un problème de santé publique et l’autorité étatique doit parler avec celle religieuse pour éradiquer ce fléau parce que le médicament soigne certes, mais c’est également un poison’’, a-t-il soutenu, mercredi à Touba.

M. Mbengue s’entretenait avec des journalistes en santé venus s’enquérir de la mise en œuvre de la politique de distribution de médicaments menée par la Pharmacie régionale d’approvisionnement (PRA)

‘’Si quelqu’un manipule un poison sans le savoir, il se met en danger, et par ricochet,  tout son entourage.  Le circuit parallèle est en général un circuit mafieux de contrefaçon de médicaments’’, a t-il ajouté.
Pour le pharmacien, le circuit normal part du fabricant agréé vers le  distributeur autorisé et vers les pharmaciens qui sont des professionnels de santé.
‘’Le marché noir des médicaments est mafieux et géré par des malfaiteurs qui ne  se soucient pas de la santé des populations, tout ce qui les intéressent c’est l’argent’’, a-t –il encore soutenu.

Il y a ‘’de plus en plus de maladies d’insuffisance rénale chronique qui sont essentiellement dues à la prise de médicaments, dont la qualité et la traçabilité ne sont pas garanties par les autorités sanitaires’’’, selon Dr Mbengue qui confirme le médecin-chef de région et le médecin chef adjoint du District sanitaire de Touba.

Pour le pharmacien, le problème de coût ne se pose pas, c’est juste une habitude et une méconnaissance des dangers.
Il a plaidé pour ‘’volonté politique plus accrue afin de régler définitivement ce problème’’.
L’implantation de plus en plus importante des officines dans la région et notamment à Touba, qui compte une quarantaine de pharmacies légales, contribue à ‘’faire baisser le recours des populations aux dépôts même s’ils sont toujours nombreux, surtout devant les structures de santé’’, a t-il relevé.
L’implantation des pharmacies est soumise à une réglementation qui les oblige à observer une distance de plus de 200m entre elles, alors que les dépôts s’installent côte à côte, devant les structures de santé et dans les marchés et à tous les coins de rue, a encore dit M. Mbengue.
L’Ordre des pharmaciens ne dispose pas aujourd’hui de ‘’pouvoir de régulation’’ pour faire face à ce problème, s’est t-il désolé.
« Nous ne sommes ni policier ni gendarme, encore moins autorité religieuse et politique. Il appartient à ces derniers de réguler, nous ne pouvons que sensibiliser les populations des dangers qu’elles courent en achetant ces médicaments de la rue’’, a -t-il ajouté.
Pour le pharmacien, seule une approche multisectorielle peut venir à bout du fléau avec l’implication du secteur de la justice, du commerce, de l’intérieur avec les forces de l’ordre chargées du contrôle du transport des médicaments.
En effet, les camions de la Pharmacie nationale d’approvisionnement, les convoyeurs des grossistes agréés par l’Etat sont seuls autorisés à transporter des médicaments aux normes et standards arrêtés par la Direction nationale de la pharmacie et du médicament.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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