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Maroc, Algérie, Sénégal, Côte d’Ivoire… Pourquoi le prix des visas pour la France change d’un pays africain à l’autre

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La récente décision de la France de réduire fortement le nombre de visas délivrés dans plusieurs pays du continent a relancé les débats sur les conditions d’obtention de ce précieux sésame. Frais de dossier, taux de refus élevé, non-remboursement… Décryptage en infographies.

Ces derniers mois, c’est l’un des sujets qui empoisonnent le plus les relations entre la France et ses partenaires d’Afrique du Nord. Le 28 septembre 2021, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a annoncé que l’exécutif français « met ses menaces à exécution », en procédant à une restriction drastique du nombre de visas délivrés, de 50 % envers l’Algérie et le Maroc, et de 30 % à l’encontre de la Tunisie.

L’Élysée a présenté cette décision comme une mesure de rétorsion face au manque de volonté dont feraient preuve ces trois pays dans le rapatriement de leurs ressortissants faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire français. Si Paris et Tunis viennent tout juste d’annoncer, le 31 août, la normalisation de leur politique de visas, le sujet n’en demeure pas moins un point de crispation pour Alger et Rabat, dans un contexte de relations bilatérales avec la France déjà tendues.

De 28 à 40 euros de plus

Sur les réseaux sociaux, les témoignages de demandeurs se voyant refuser leur visa se multiplient. Ainsi, nombre de Marocains et d’Algériens n’ont pas pu se rendre en France pour assister au mariage d’un membre de leur famille, poursuivre leurs études ou, tout simplement, partir en vacances. Alors que le code communautaire des visas oblige l’autorité consulaire à expliquer ses refus, les motifs avancés sont souvent flous, voire inexistants. En outre, il existe un paramètre qui agace particulièrement les demandeurs : le non-remboursement des frais en cas de refus.

Du Maroc à l’Algérie, en passant par le Sénégal, la Côte d’Ivoire ou la RDC, les sommes à débourser pour déposer une demande – qui varient d’un pays à l’autre – sont très élevées au regard de la moyenne des salaires. Ces disparités s’expliquent par le recours à des sociétés privées, mandatées par les autorités françaises qui sous-traitent le traitement des dossiers. Au coût du visa – de 80 à 99 euros selon le type – , il faut ajouter ces frais qui vont de 28 € au Sénégal  à 40 € au Maroc ou en Algérie.

Si la question est particulièrement sensible dans ces deux derniers pays, elle fait polémique partout sur le continent. Au Maroc, l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH) accuse ainsi la France de mener une « politique de chantage et d’exploitation, afin de maintenir ses intérêts économiques dans la région ». Au Sénégal, c’est le député de l’opposition Guy-Marius Sagna, proche d’Ousmane Sonko, qui a dénoncé, mi-août ces tarifs.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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