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Boubacar Boris Diop alerte contre une « certaine Sonkolatrie » et appelle les Sénégalais à être exigeants envers le leader de Pastef

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La troisième et dernière partie de la grande interview accordée à Impact.sn par l’écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop est consacrée, en partie au leader de l’opposition sénégalais Ousmane Sonko. Mais pas pour le caresser dans le sens du poil. L’universitaire y exprime ses craintes quant à un certain fanatisme qui anime les militants et sympathisants du patron de Pastef. Monsieur Diop, qui ne veut pas que les mêmes erreurs de choix avec Wade et Macky se répètent en 2024 avec un potentiel nouveau Président, demande aux uns et autres de bien garder l’oeil ouvert sur les discours et les actes posés par Sonko avant de le mettre à la tête du Sénégal.

« Personnellement, je ne veux plus rester prisonnier de cette logique binaire stérile. Voilà pourquoi, et je vous le dis en toute sérénité ce matin, je ne comprends pas une certaine «sonkolâtrie». Elle me semble procéder d’un aveuglement qui ne sert pas, sur le moyen et sur le long terme, les intérêts du Sénégal. Si je prends la défense de Sonko, c’est parce que j’ai la certitude que toutes les accusations portées contre lui sont infondées, celle de viol comme celle plus récente et particulièrement scandaleuse d’ethnicisme. Mais si on en vient au destin de ce pays, nous devons être plus exigeants envers ceux qui aspirent à le tenir entre leurs mains. Ousmane Sonko ne doit pas faire exception à cette règle« , a-t-il confié au journaliste Momar Dieng.

Avant d’ajouter: « Il (Ousmane Sonko) a écrit un livre pour décliner ses propositions et il est pratiquement le seul homme politique sénégalais à oser dénoncer la mainmise de la France sur notre économie et à se prononcer ouvertement contre le franc CFA. Cela veut dire qu’il ne manque ni de courage ni de caractère. Mais ces propos ne doivent pas se refermer sur eux-mêmes, ils doivent au contraire servir de point de départ à une discussion franche… Il est vrai que la tension ambiante laisse peu de place à des discussions de fond…« 

L’écrivain sénégalais appelle les Sénégalais à être prudent vis-à-vis de Sonko. « Eh bien, je vais vous dire, quand je vois Sonko manœuvrer avec tant d’habileté politicienne, je me demande si c’est bien lui qui va scier la branche sur laquelle ses prédécesseurs se sont confortablement installés une fois au pouvoir« , dit-il.

Avant de s’attaquer à ses militants qui très allergiques à la critique:  » (…) Cela ne rassure pas non plus que la moindre critique contre lui est déjà perçue comme un crime de lèse-majesté avec moult dénigrements obscènes et procès d’intention. Cela peut marcher un temps mais il suffit d’interroger l’histoire de ce pays pour savoir que c’est une voie sans issue. Sur ce point précis, je serais plutôt d’accord avec Hamidou Anne qui revendique le «droit au désaccord». C’est bien la moindre des choses que de pouvoir dire à qui que ce soit que l’on ne partage pas sa vision de l’avenir du Sénégal« .

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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