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Guinée: la junte ordonne à deux géants miniers d’arrêter leurs activités à Simandou

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La junte au pouvoir en Guinée a ordonné l’arrêt à partir de ce lundi 4 juillet de tous les travaux des deux géants miniers impliqués dans ce projet d’exploitation de Simandou, le plus grand gisement de fer au monde.

La junte au pouvoir estime que les deux géants miniers, Rio Tinto et Winning Consortium, font preuve « d’un manque de volonté » pour mettre sur pied avec l’État une coentreprise qui aurait pour but d’exploiter le site de Simandou.

À l’arrivée de Mamadi Doumbouya, au pouvoir le 5 septembre 2021, le projet Simandou était pratiquement à l’arrêt. Les deux entreprises n’arrivaient pas à trouver un accord pour l’utilisation commune des infrastructures nécessaires aux activités. La junte militaire s’est alors invitée dans le débat pour trouver un terrain d’entente. Elle a ainsi mis en place un accord de mutualisation des infrastructures, le 25 mars dernier.

Cet accord tripartite a donc été signé par l’État et les deux géants miniers. Ces derniers devaient réfléchir à la mise en place effective de cet accord. En juin, l’État a mis la pression sur les deux groupes pour parvenir à un accord dans un délai de quatorze jours. L’ultimatum est arrivé à son terme le 2 juillet et une note en date du 3 juillet du ministère des Mines demande l’arrêt immédiat des travaux du projet.

Le cœur du problème dans ce dossier, ce sont les 15 % d’actionnariat de l’État dans les infrastructures. La junte au pouvoir souhaite que ces parts soient gratuites pour l’État, autrement dit qu’elles ne lui coûtent rien. Rio Tinto y était disposée, mais Winning Consortium exige une participation financière.

L’arrêt ne génère aucun coût, au contraire de son éventuelle repris

Cet arrêt n’est pas sans conséquences. Un expert majeur du secteur minier interrogé par RFI a expliqué que le retard du chronogramme dans l’exécution du projet va retarder l’expédition de la première tonne, entrainant des coûts additionnels, a-t-il expliqué à notre correspondant à Conakry, Mouctar Bah.

Si arrêter un projet ne génère aucun coût, sa reprise coûte cher en temps perdu et dépenses additionnelles.

Outre le blocage du projet, pour la Guinée, les investissements étrangers seront fortement affectés, poursuit selon l’expert, qui estime que la Guinée a raté là une occasion énorme : laisser réaliser rapidement le chemin de fer qui allait définitivement appartenir au patrimoine national.

Encore plus grave, estime cet expert, l’arrêt de ce projet va déverser dans la rue des milliers de sans-emplois, d’où un véritable problème social. Un autre spécialiste ajoute également que dans tout projet qui demande un apport de capitaux, la part d’un investisseur n’est jamais gratuite.

L’exploitation est entravée depuis des années par les litiges sur les droits miniers, les soupçons de corruption et l’ampleur des investissements à réaliser, dans une région enclavée et un pays cruellement dépourvu d’infrastructures.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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