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EL HADJ MALICK SY, L’INSPIRATEUR DE TOUTES LES GÉNÉRATIONS

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Le 27 juin marque les 100 ans du rappel à Dieu de Seydi Hadj Malick Sy. Un siècle après avoir quitté ce bas monde, la lumière et le savoir de Maodo continuent d’inspirer des générations. L’héritier d’El hadj Oumar Foutiyou Tall reste une source intarissable.

La commémoration des cent ans de sa disparition est une initiative de ses petits-fils et ses disciples. Un comité d’organisation, sous la bénédiction du khalife, Serigne Babacar Sy Mansour, a été mis en place.
Maodo est aussi le dépositaire du Nassiril Haqi Bil Haqi qu’il a pu vulgariser subtilement au point d’être un hymne national dans le cœur des fidèles tidianes qui voit en lui le porte-étendard des œuvres de Cheikh Ahmed Tidiani Al cherif (RTA).

El hadj Malick Sy est né vers 1855, dans le village de Dawfal, à Gaya, à l’est de Dagana. Il est le fils de Ousmane Sy et de Fawade Wélé. Durant toute sa vie sur terre, il est posé en un serviteur infatigable de l’islam et de la Tariha Tidianiya qu’il contribua dans une très grande mesure à répandre partout au Sénégal et au-delà. Après ses humanités, auprès des maîtres les plus réputés à l’époque, en Mauritanie, dans le Fouta, au Ndiambour et au Cayor, El Hadj Malick Sy s’installa à Ngambou Thieulé pour travailler la terre et enseigner. Il a toujours préféré vivre de la sueur de son front et ne voulant jamais vivre aux dépens des autres et évitant toujours d’être un parasite social. Le fruit de son labeur lui permit d’effectuer, en 1889, à 33 ans, le pèlerinage à la Mecque en passant par le sud de la France, à Marseille puis à Alexandrie.

Entre le Djolof et le Walo

Ses nombreux déplacements, à l’intérieur du pays, notamment au Djolof et au Walo, l’affluence des fidèles qu’il réunissait pour leur dispenser un enseignement, les prières et Wazifa dans la Zawiya et dans sa concession ont attiré l’attention des colons, qui ont assimilé ces invocations au Tout Puissant à des mots de passe et des consignes de guerre. Ils soupçonnaient, en outre, le guide religieux de détenir des armes. C’est ainsi qu’il a été convoqué maintes fois à Saint Louis de 1893 à 1905, devant le bureau politique du gouvernement du Sénégal. À chaque fois, Maodo ne variait pas dans ses réponses : « Dieu nous a ordonné, à vous et à moi, de l’adorer, de prier. Vous avez refusé et moi j’exécute. Voilà ce que mes fidèles et moi faisons tous les jours. Ce que vous appelez cris de guerre ou mots de passe ne sont qu’évocations du Tout Puissant et prières sur la Meilleure Créature, le Prophète Mohamed (Psl).

Source d’inspiration pour la jeunesse

100 ans après sa disparition, la jeunesse sénégalaise de tous bords doit revisiter l’héritage phénoménal de ce saint homme de Dieu dont les productions intellectuelles dépassent le temps et l’espace. C’est en cette période de crise profonde que les œuvres de ce saint homme ont tout leur sens. La finesse intellectuelle et l’approche pédagogique d’Elhadj Malick ont contribué à forger des générations d’hommes et de femmes qui ont compris toute l’essence de leur vie sur terre. L’école Malikite n’aime pas le bruit. C’est dans la quiétude et la quintessence du Saint Coran que l’homme se construit pour le bien commun. Cette semaine aurait dû être consacrée entièrement à célébrer un patrimoine international.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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