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10 donneurs de sang pour 1000 habitants: Le Sénégal est loin du ratio de l’Oms

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Le Sénégal est loin du ratio de l’Oms qui est de 10 donneurs de sang pour 1000 habitants. A l’occasion de la Journée mondiale du don de sang, hier, le Centre national de transfusion sanguine a fait plaidoyer pour combler le gap.

Il n’y a pas assez de donneurs de sang au Sénégal. Le pays est à 6 donneurs pour 1000 habitants sur un ratio de 10 donneurs pour 1000 habitants selon la norme de l’Organisation mondiale de la santé (Oms). Thierno Lecompte Seck, président de l’association des donneurs a lancé le cri du cœur hier, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale du don de sang.

« Nous nous préoccupons de la situation du Cnts (Centre national de transfusion sanguine) et des banques de santé dans les hôpitaux publics. Nonobstant la progression, le nombre de dons de sang qui est passé de 56 573 en 2011 à 101 804 en 2020 le Sénégal est à 6 donneurs pour 1000 habitants alors que la norme de l’Oms qui exige 10 donneurs pour 1000 habitants dans les pays pour assurer sa sécurité transfusionnelle », a d’emblée informé M. Seck.

Selon le président des donneurs, l’une des causes de ce retard est lié à l’insuffisance et l’éloignement des instituts de transfusion sanguine qui doivent être proches des populations afin de faciliter le déplacement. Il s’agit de l’un des facteurs bloquants pour les populations surtout à l’intérieur du pays. Le Sénégal compte un Cnts qui est chargé de la gestion technique de la pratique transfusionnelle, 24 banques de sang réparties dans les 14 régions de manière inégales. A cela on peut ajouter les 4 centres régionaux et un poste de transfusion sanguine en construction.

En listant les difficultés de la transfusion sanguine, Thierno Lecompte Seck soutient que l’autre handicap du Cnts est l’insuffisance de ces ressources financières. « Certes le budget alloué à la transfusion sanguine s’est accru de 2006 à 2021, il faut aussi que la transfusion sanguine soit entourée de toutes les précautions et dispositions sécuritaires et techniques. Avec le retrait de certains partenaires internationaux stratégiques, le Cnts rencontre des difficultés dans l’exécution de ses activités pour accompagner les banques de sang », a fait savoir le donneur.

112 000 dons de sang en 2021 pour des besoins estimés à 170 000
A son avis, le financement de la transfusion sanguine qui est un défi devrait être logé dans le Plan d’actions prioritaires/ajusté et accéléré (Pap2A) pour, d’une part combler le déficit des infrastructures de transfusion sanguine et, d’autre part la disponibilité des poches de sang. « C’est l’occasion de lancer un appel aux bonnes volontés et donneurs de soutenir la construction et l’équipement d’infrastructures de transfusion sanguine afin de contribuer au développement de la transfusion sanguine », a formulé M. Seck.

Venu présider la rencontre, Alassane Mbengue a indiqué que « le défi est grand puisque le Sénégal n’a prélevé que 112 000 dons de sang en 2021 pour des besoins estimés à 170 000. Vous voyez que le gap est encore important. Il faut le combler pour sauver le maximum de vies possibles ». Par conséquent, le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’action sociale invite « les organisations publiques et privées à s’investir dans la sensibilisation et le recrutement de donneurs pour assurer l’autosuffisance en sang de notre pays ».

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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