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«Partout, ils tuaient des gens»: des hommes armés sèment la désolation dans le nord du Burkina

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Ces derniers jours, les attaques jihadistes sont de plus en plus nombreuses dans le nord et l’est du Burkina Faso. La plus meurtrière est celle qui a touché la localité de Seytenga, près de la frontière nigérienne, jeudi 9 juin.

Les hommes armés ont attaqué dans la nuit du 11 au 12 juin. Après une attaque contre la brigade de gendarmerie jeudi dernier, les forces de sécurité avaient quitté les lieux, après un ratissage des forces armées. C’est après leur départ que les hommes armés, qui sont arrivés à moto, ont fait irruption dans la localité de Seytenga pour s’en prendre aux populations, massacrant de nombreux civils.

« J’étais devant ma porte quand ils sont arrivés. J’ai cherché mon fils et j’ai trouvé plein de morts par terre. J’entendais des coups de feu », témoigne une habitante de la localité au micro du correspondant de RFI Fulfulde à Dori.

« J’ai cherché au marché, à la mosquée et à la banque… J’ai enfin pu joindre mon fils et nous sommes rentrés ensemble. À ce moment-là, les jihadistes étaient en train de convoyer les troupeaux de vaches, chèvres et moutons. Nous les avons vus, ils ont tout emmené avec eux », ajoute la femme.

« Quelqu’un qui a peur, il ne s’arrête pas pour compter »
Ils ont aussi semé la mort sur leur chemin : « Ils sont passés par le marché, par la route goudronnée, partout ils tuaient des gens. Partout dans la rue, il n’y a que des morts. Ils ont passé toute la nuit ici et sont repartis le lendemain. Ils ont tué un de mes petits frères », confie la riveraine.

Selon elle, « ils sont partis avec des femmes. Il y avait mes deux cousines qui portaient leurs enfants au dos. Ils les ont amenées en leur posant des questions. Ils les ont torturés avant de les libérer ».

La peur avait déjà saisi la ville depuis l’attaque de la gendarmerie, donc de nombreux civils avaient commencé à fuir en direction de Dori, à près de 50 km à l’ouest. Certains craignaient une expédition punitive. « Ils ont commencé par venir et entrer chez moi. Moi, j’avais dit à ma femme que si on lui demandait où j’étais, de dire que j’étais parti en voyage depuis 4, 6 ou 7 mois. Ils ont tout cassé dans le coin : les boutiques, la pharmacie, l’école, l’hôpital… Il y a eu beaucoup de morts, mais je ne sais pas combien, parce que quelqu’un qui a peur, il ne s’arrête pas pour compter », raconte un habitant.

Un bilan qui pourrait s’alourdir
Le gouvernement a annoncé ce lundi 13 juin qu’une cinquantaine de corps avaient été retrouvés, en plus des 11 gendarmes tués. Mais « les recherches se poursuivent », a précisé lors d’une conférence de presse le porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo, laissant donc présager que le bilan pourrait s’alourdir :

« Par vecteurs aériens et terrestres, les forces de défense et de sécurité ont débarqué à Seytenga. Ils poursuivent les recherches maison par maison, lopin de terre par lopin de terre. Ici, il s’agit de dire que le bilan est peut-être plus lourd que les cinquante corps qui ont été retrouvés. »

Si l’attaque a fait de nombreux déplacés, plusieurs personnes sont revenues dans le village. « L’armée demande donc à toutes les populations de collaborer et de leur permettre de faire un comptage afin de livrer un bilan définitif de cette attaque ignoble », a déclaré le porte-parole, demandant aux habitants de signaler si un de leurs proches a été tué par ces hommes armés.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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