Connect with us

Actualités

Fonds Force COVID : Diop SY épinglé pour fraudes (Rapport Ofnac 2021)

Publié il y'a

Date :

Sur la saisine de Guy Marius Sagna (Frapp) et Babacar Diop (FDS), l’Office nationale de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) a passé au crible la gestion des 69 milliards du « Fonds Force Covid » destinés à l’appui aux populations en vivres et en détergent. La fouille a été fructueuse pour les équipes de Seynabou Ndiaye Diakhaté puisque des délits présumés de fraudes ont été décelés dans l’exécution de ce marché. Parmi les mis en cause dans cette affaire figure le député Demba Diop dit Diop Sy et sa fille Marième Diop respectivement propriétaire et directrice générale de la société « Urbaine D’Entreprise » (UDE), une des adjudicataires du marché de fourniture de riz et de transport des denrées.


L’enquête menée par l’Ofnac et qui accable Diop Sy et sa fille, relève des « présomptions de banqueroute frauduleuse » contre le député telles que prévues à « l’article 230 de l’Acte uniforme sur les procédures collectives et d’apurement du passif, a de mauvaise foi, exercé la profession de dirigeant en violation d’une interdiction prévue par un Acte uniforme ou par toute disposition légale ou réglementaire d’un Etat partie (article 233, 4°) ».


D’après l’Ofnac, en sa qualité de député, Diop Sy a, dans le cadre du marché en question, exercé la fonction de Directeur général de UDE. Ceci, « en violation d’une disposition réglementaire, en l’occurrence le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale », signalent les enquêteurs de l’Ofnac dans leur rapport 2021.


Il ressort également des investigations que, « monsieur Demba DIOP Sy et sa fille Marième DIOP, auraient usé de manœuvres frauduleuses ». D’après le rapport d’enquête, Diop Sy et sa fille aurait dissimulé, au moment de la soumission, le véritable statut de la société (UDE) pourtant « déclarée en faillite et objet d’une liquidation judiciaire prononcée le 19 avril 2019 par la Chambre des Procédures collectives du Tribunal de Commerce hors classe de Dakar dans son jugement n° 577/19 ». Des faits qui révèlent des « présomptions d’escroquerie » portant sur des deniers publics punis par le Code pénal en son article 153.


Rayan Hachem d’Avanti Suarl épinglé pour faux en écritures privées
S’agissant du cas Rayan Hachem, les enquêteurs de l’Ofnac révèlent qu’il a souscrit « au marché de fourniture de riz à travers ses sociétés Avanti Suarl et Afri & Co Suarl, dont la constitution semble conforme à l’acte uniforme de l’OHADA relatif au droit des sociétés commerciales et du GIE ».
Cependant, précise le rapport, la procédure relative au contrat de gré à gré n° Riz-005/2020 est « entachée d’une irrégularité relevée chez l’adjudicataire ». Le contrat en question a été signé par « Karamoko Cheikh Oumar ADJ dit Papis de Avanti SUARL, sur demande verbale du gérant ». « Ainsi, des présomptions de faux en écritures privées et de complicité par instigation sont relevées contre ce dernier et Rayan HACHEM ». Des faits prévus et punis par les articles 132 et 45 du Code pénal.
Ces faits, relevés par l’Ofnac dans ses enquêtes, semblent entacher les travaux du Général François Ndiaye et du Comité de suivi de la mise en œuvre du fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la Covid-19 (Force Covid) qui n’avaient pas décelé ces manquements. 

Actualités

Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

Publié il y'a

Date :

Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

Continuez la lecture

Actualités

Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

Publié il y'a

Date :

Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

Continuez la lecture

Actualités

Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

Publié il y'a

Date :


La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

Continuez la lecture

Articles tendances