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Sécurité routière : Macky demande l’application du nouveau code

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C’est le carnage sur les routes du Sénégal.  Les accidents et leurs lots de morts et blessés se multiplient à très grande vitesse. Le dernier accident en date survenu, la semaine dernière, à Tattaguine (région de Fatick), a fait 8 morts. Effaré par ce bilan macabre, le Président de la République, Macky Sall a décidé de prendre la problématique de la sécurité routière à bras-le-corps. En conseil des ministres,  ce mercredi 27 avril 2022, le Chef de l’Etat a pris une batterie de mesures afin d’enrayer les accidents mortels sur les routes au Sénégal. 

Le Chef de l’Etat a d’emblée demandé au Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, « d’accélérer l’application du nouveau code de la route (instituant le permis à point et adopté par l’assemblée nationale en début avril, Ndlr) et d’accentuer le déploiement des activités de l’Agence nationale de Sécurité routière (ANASER), pour renforcer la prévention par une sensibilisation efficace des usagers ». 

A côté de la responsabilité humaine, l’absence de signalisation sur certaines routes est aussi pointée du doigt. A ce propos, le Président Macky Sall a souligné la nécessité « d’améliorer la signalisation des tronçons routiers, l’aménagement des ralentisseurs, d’aires de stationnement et de repos (avec toutes les commodités requises) sur des points officiels indiqués ». 

Dans cet même esprit, il a été suggéré à Mansour Faye et ses équipes d’actualiser « le classement des routes (nationales, départementales, communales), compte tenu de leur fréquentation et du développement des établissements humains dans plusieurs localités ». 

Régulation de la circulation des bus et gros-porteurs

De même, le Président de la République a invité « le Ministre en charge des Transports terrestres, à consolider la dynamique de concertation avec les professionnels des transports routiers, afin d’améliorer la mobilité urbaine et interurbaine et d’asseoir une économie des transports modernes ».

Dans ce sillage, il a également signalé, « l’urgence de réviser avant fin juin 2022, le cadre de gouvernance de la circulation des véhicules, des bus de transport et des gros-porteurs (camions) dans la capitale et le long des axes routiers et autoroutiers ». A signaler qu’un arrêté du gouverneur de Dakar régulant la circulation des gros-porteurs est toujours en vigueur mais n’a jamais été respecté par les usagers et les agents de contrôle routier rechignent à veiller à son application. 

Éclairage de la Vdn3

La voie de dégagement nord numéro 3 (Vdn3) n’est pas épargnée par les accidents. Ici, c’est l’absence d’éclairage qui en est la cause principale. Pour changer cette donne, Macky Sall a demandé entre autres mesures, l’éclairage et la sécurisation de la Voie de Dégagement Nord (VDN3). 

S’agissant des travaux de la route des Niayes (de Liberté 6 à Keur Massar, passant par Guédiawaye et Pikine) lancés en juillet 2016 et qui sont à l’arrêt depuis plusieurs années, le président Sall a rappelé à Mansour Faye, en conseil des ministres, le  mercredi dernier, « l’urgence d’engager la poursuite rapide des travaux ». 

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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