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Assemblée nationale : le projet de loi sur la réforme de la Cour suprême adopté

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Les députés ont adopté, à la majorité, le projet de loi organique n°29/2021 modifiant la loi organique n°2017-09 du 17 janvier 2017 abrogeant et remplaçant la loi organique n°2008-35 du 08 août 2008 sur la Cour suprême. Cette nouvelle réforme offre au premier Président de ladite Cour de donner des avis sur les projets de convention entre l’Etat et ses partenaires techniques et Financiers, la désignation du Secrétaire général du gouvernement en qualité de Commissaire général du gouvernement et de nommer des secrétaires généraux adjoints pour assister le Secrétaire général de la Cour.

Le projet de loi organique n°29/2021 modifiant la loi organique n°2017-09 du 17 janvier 2017 abrogeant et remplaçant la loi organique n°2008-35 du 08 août 2008 sur la Cour suprême apporte les innovations majeures sur l’organisation et le fonctionnement de la Cour suprême. Avec cette réforme, la célérité des procédures pourra être mieux assurée, afin de permettre un traitement diligent des affaires portées devant la Cour.

 Il permet « l’habilitation du premier Président de la Cour suprême pour donner un avis sur les projets de convention entre l’Etat et ses partenaires techniques et Financiers, la désignation du Secrétaire général du Gouvernement en qualité de Commissaire général du Gouvernement, le doublement du nombre de chambres de la Cour suprême », s’est justifié le ministre de la Justice, Me Malick Sall.

Cette réforme, dira, le  garde des Sceaux, permet au Premier Président de ladite Cour de « nommer des secrétaires généraux adjoints pour assister le Secrétaire général de la Cour, la réduction du délai de signification des pourvois; l’institution d’un bref délai pour les recours en annulation des actes des organes de régulation des marchés publics ».

N’empêche le ministre Me Malick Sall a été interpellé sur les risques d’incohérence textuels que peuvent engendrer la désignation expresse du Secrétaire général du gouvernement en qualité de Commissaire général du gouvernement, si dans l’architecture gouvernementale ce poste venait à être supprimé, comme ce fut le cas avec la suppression du poste de Premier ministre en 2019.

Dans le souci d’éviter de pareille situation, il a été préconisé de  prévoir que « le Gouvernement désigne un Commissaire général du Gouvernement chargé de siéger à l’Assemblée générale consultative de la Cour suprême »,  a t-il répondu. 

Sur la désignation formelle du Premier Président de la Cour pour donner un avis sur les projets de convention entre l’Etat et ses Partenaires techniques et financiers (PTF), la ministre a été souhaité préciser la « nature de cet avis, car une telle innovation semble favoriser une incursion du pouvoir judiciaire dans le domaine du pouvoir exécutif ».

Pour ce qui est de la désignation du Commissaire Général du Gouvernement, Me Malick Sall a fait savoir que les fonctions y relatives seront, désormais, confiées au Secrétaire général du Gouvernement qui est, selon lui, nommé par le Président de la République. 

Et quant au Premier Président de la Cour suprême qui  se voit reconnaitre le pouvoir de désigner plusieurs secrétaires généraux adjoints pour assister le Secrétaire général de la Cour, sur ce point, le ministre de la justice a informé que cette reconnaissance vient  « formaliser une pratique qui existait déjà, mais qui n’a pas été consacrée textuellement et qui est d’une importance capitale pourl’efficacité du service et sa continuité. »

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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