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60 urgentistes pour 15.000.000 Sénégalais.

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Des urgentistes, le Sénégal en compte peu. Sur 14 régions, seulement 6 en ont. Pour le reste, c’est un désert médical. C’est en tout cas le diagnostic du Dr Boubacar Signaté, médecin urgentiste de Sos médecin Sénégal. Il évalue, dans Senenquête, la situation en ces termes : « une vingtaine sont diplômés et sont en activité sur le territoire, 25 sont en cours de formation de médecine d’urgence, mais n’ont pas encore fini. Les autres doivent  soutenir leurs mémoires».

Selon toujours le spécialiste,  « s’il y a  des urgentistes dans des régions comme Kaffrine, Louga, Ziguinchor, Thiès, Saint-Louis et Dakar, dans la capitale,  certains services d’accueil d’urgence ne sont pas encore lotis. La formation n’est pas attractive. Et les raisons sont nombreuses : pas de bourse de spécialisation, pas de statut pour le métier, pas de plan de carrière pour les médecins. Paradoxal non » ?

En ce qui concerne la formation du personnel, elle est toute récente.  Et, celle-ci se faisait à l’étranger. « Autant vous dire combien la formation est le cadet des soucis des autorités sanitaires », souligne l’urgentiste.  Un autre bémol que relève Dr Faouma Bah Yakhie : « beaucoup ne sont pas des Sénégalais. Ce sont plutôt  des étrangers »

Ces lacunes sont à l’origine de la naissance du Cercle des amis des urgentistes du Sénégal (Cause). Une association qui se bat pour que les médecins urgentistes soient aux mêmes pieds que leurs autres collègues avec qui ils ont fait le même parcours à la fac de médecine. Car d’après Dr Signaté, « l’urgentiste est considéré comme un généraliste qui gère une sorte de secrétariat médical amélioré ». Pour l’heure, leur combat est unique : obtenir un statut propre à leur rang pour avoir un meilleur plan de carrière. « Une des conséquences directes de l’absence de statut d’urgentiste c’est qu’au niveau de la nomenclature des actes médicaux, les honoraires de l’urgentiste ne sont pas remboursés comme ceux d’un spécialiste. Si je vous facture une visite, votre assurance vous remboursera comme une visite chez le généraliste. », Explique-t-il. 

Chargés d’orienter le patient vers le service concerné en fonction de sa pathologie, ces hommes et ces femmes gèrent des cas d’urgences délicats. Du coup, ils travaillent sous une énorme pression, car il leur faut dresser des diagnostics rapides  justes. La vie des patients repose essentiellement sur leur compétence.

Mieux, le journal Vox Populi dans sa livraison du jour confirme que sur 14 régions, seules six (Dakar, Thiès, Louga, Kaffrine, Saint-Louis et Ziguinchor) disposent d’urgentistes. Pour le reste, c’est un désert médical.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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