À travers un programme alléchant, marqué par
une grande randonnée pédestre facture, les populations de Ndiawdoune ont
communié dans la joie et l’allégresse. Ce programme entre dans le cadre des
« 48 heures de l’Asc de Ndiawdoune » qui ont permis à nos concitoyens
de 81 petits villages et hameaux, de rallier cette localité de la commune de
Gandon, située à quelques encablures de Diougob et de l’université Gaston
Berger de Saint-Louis. Cette rencontre de deux jours a été axée sur le thème
« solidarité et Fraternité ».
Par la voix du porte-parole, Abdoulaye Bâ,
les jeunes de Ndiawdoun ont encore attiré l’attention de l’Etat sur les
nombreux problèmes économiques et sociaux auxquels les populations de cette
partie de l’arrondissement de Rao, sont quotidiennement confrontées.
Ils ont ainsi remis sur le tapis des maux qui
gangrènent ce groupement social de Ndiawdoun, dont nous pouvons notamment
citer, le dénuement total dans lequel se trouve actuellement la case de santé,
une structure sanitaire qui ne dispose d’aucun moyen lui permettant de faire
face à la prise en charge médicale des patients.
Les paisibles habitants de Ndiawdoun
réclament la mise à leur disposition d’un infirmier chef de poste, d’une
ambulance médicalisée et des lots d’équipements importants et nécessaires au
fonctionnement de cette structure de santé, qui continue de recevoir tous les
jours de nombreux patients convoyés à bord de charrettes poussives et
brinquebalantes.
Ils réclament également la connexion de leur
village au réseau électrique national, l’inscription de leur terroir sur la
liste des villages qui doivent bénéficier des lampes solaires, la construction
d’un lycée pour soulager la souffrance des élèves qui sont obligés d’aller
poursuivre leurs études à Ngallèle ou à Saint-Louis.
Une situation pénible et désagréable qui est
à l’origine de ces nombreuses déperditions scolaires, accentuées par les
difficultés des enfants à disposer de pièces d’Etat-civil. Les populations
invitent l’Etat à les aider à avoir au moins un centre d’Etat-civil secondaire
et une case des tout-petits.
Mbagnick Kharachi Diagne/ CHRONIQUES.SN
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