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44ème Magal des deux Rakaas: la commémoration d’un acte historique.

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Le mois de septembre, symbolique, religieusement festif, rassembleur,  pour lequel se mobilisent des milliers de dahiras, d’associations islamiques, de kurel et autres fédérations de fidèles khadres, mourides, tidianes, niassénes, layénes, etc., est resté gravé en fer rouge dans la mémoire de la Umma Islamiqu, qui n’oubliera jamais les deux rakaas que le fondateur du mouridisme Cheikh Ahmadou Bamba avait effectués le 5 septembre 1895 devant les autorités coloniales pour défendre l’Islam et rappeler qu’il n’y a de pouvoir et de puissance qu’en Allah, l’Eternel. Réunis autour de l’adjoint au Gouverneur, chargé des affaires administratives, Amadou Diop, les chefs des services régionaux et départementaux de l’administration déconcentrée, les responsables et membres du kurel des deux raakas, mobilisés derrière leur président Ahmeth Fall, les chefs religieux et certains guides spirituels de la capitale du Nord, ont réfléchir sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour organiser cette 44ème édition de ce grand Magal qui prend de l’ampleur de plus en plus. 

Cette réunion préparatoire s’est déroulée dans le cadre d’un Crd spécial, dans les locaux de la Préfecture de Saint-Louis, et a permis aux autorités administratives, municipales et au kurel des deux raakas, de s’entendre sur les dispositions nécessaires à prendre pour assurer à plus de deux millions de pèlerins, de se restaurer dans de très bonnes conditions, de se déplacer dans les rues et ruelles de la ville tricentenaire, de renouveler leur acte d’allégeance auprès des chefs religieux mourides et d’effectuer des ziarras et des prières sur les différents lieux qui ont accueillis Cheikh Ahmadou Bamba, lors de son séjour dans la vieille cité.

L’Adjoint au Gouverneur, Amadou Diop, s’est adressé aux membres du comité régional de développement (Crd), en vue de les inviter à contribuer efficacement à l’organisation de cet événement annuel et religieux de grande envergure, qui figure dans l’agenda culturel de la région Nord, et qui enregistre, chaque année, la présence de milliers de fidèles mourides originaires de la région de Diourbel, sanctuaire du mouridisme, plus précisément, du département de Mbacké et de la ville sainte de Touba-Mosquée.

     Dossier réalisé par  Mbagnick KharachiDiagne/Chroniques.sn

                                Affluence des grands jours

  En cette période du mois d’août 2019, la ville tricentenaire de Saint-Louis change de couleur et se métamorphose sous l’affluence des centaines de fidèles musulmans qui commencent à rallier depuis avant-hier (le 15 août) les différents sites où le Fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba, s’était recueilli pour entrer en communion avec Dieu, Le Tout Puissant, Le Clément et Le Miséricordieux.

C’est aussi la période où la capitale du Nord, ancienne capitale de l’Afrique Occidentale Française, longtemps considérée comme un centre d’excellence, de téranga, du bon goût et de la douceur, vit à un rythme exceptionnel, accueille ses hôtes de marque, devient le plus important pôle de convergence des musulmans de la diaspora qui viennent de partout pour participer activement à la commémoration de l’Acte Historique que Cheikh Ahmadou Bamba avait posé devant les autorités coloniales.

Ce magal qui est célébré depuis 1976 à Saint-Louis, en est à sa 44ème édition parrainée cette année paSerigne DarouHassan, qui était un fidèle compagnon du Cheikh. Les membres du gouvernement, les autorités religieuses et coutumières et les illustres hôtes du kurel des deux rakasssont aussi attendus dans la commune de Saint-Louis où les fidèles mourides s’activent depuis plusieurs mois pour préparer cet événement.

Ainsi, selon les membres de la commission culturelle du kurel des deux rakaas, plus de deux millions de pèlerins sont attendus dans la capitale du nord où ils devront se ressourcer, renouveler leur acte d’allégeance et effectuer des ziarras auprès des guides, des érudits du Saint Coran, et autres chefs religieux mourides. Ce sera l’occasion aussi de formuler d’intenses prières partout où le Cheikh avait séjourné avant d’être jugé et déporté au Gabon par le gouverneur colonial d’alors et autres membres du conseil privé.

Cet événement religieux de grande envergure draine de plus en plus un nombre impressionnant de fidèles musulmans qui viennent des quatre coins du pays, de tous les continents, pour rendre encore hommage à Cheikh Ahmadou Bamba qui avait, de son vivant, tenu à faire comprendre à son entourage, que tout événement qui le concerne, rassemble chaque année, un monde beaucoup plus important.

L’ampleur de cette grande fête de l’islam, selon les membres du kurelavait également fait dire au Président Abdoulaye Wade que « le Magal des deux rakaas est le deuxième grand événement religieux des mourides, après le grand Magal de Touba».

  Un programme marqué par des innovations

Selon nos interlocuteurs, membres de la cellule decommunication du Kurel des deux Raakas, Serigne DarouHassan était un homme de Dieu, de sa naissance jusqu’à sa mort. Il entretenait des relations sincères et honnêtes, avec le Cheikh et s’arrangeait toujours pour être constamment à sa disposition.

Ils ont rappelé que le programme de cette année doit démarrer, une semaine avant l’événement, et sera bouclé le 05 septembre 2019.
La journée de la femme, communément appelée «NgontalMame Diarra » se déroulera à Wemblé (terrain de foot-ball de Sor). La manifestation se traduira par une conférence et des témoignages émouvants sur la sainte mère de Serigne Touba.
Il est prévu aussi des séances de récitation de Coran (313 kamil) dans toutes les mosquées et les daaras de la ville.
La journée du patrimoine sera célébrée au Jardin d’essai de Sor (champ d’expérimentation de l’Isra) où le marabout était enfermé avec le lion affamé après son procès du 05 septembre 1895. 
Une autre journée sera dédiée à Mame Cheikh Ibrahima Fall et sera marquée par conférence sur sa vie et son oeuvre. Le jeudi 4 septembre sera également dédié au parrain et sera une occasion de magnifier le travail de Serigne Darou Hassan.
Cette 44ème édition sera clôturée par la prière du takussan,qui sera dirigée à la Place Faidherbe, par Serigne MameMor Mbacké, Ibn Serigne Mourtada Mbacké
Cette prière rappelle le fait glorieux d’un homme de foi, seul, sans défense, qui s’opposa à la puissance coloniale pour magnifier et exalter la suprématie de Dieu.
Elle rappelle également à la mémoire universelle, l’itinéraire exceptionnel du Cheikh, marqué par des épreuves inhumaines, allant du mépris culturel au déni de personnalité, des calomnies aux procès d’intentions, des humiliations aux exactions et tentatives de liquidation physique. 

                        Les Autorités à pied d’œuvre

Depuis plusieurs mois, les membres du kurel des deux rakaas, sous la houlette du président Ameth Fall, collaborent étroitement avec les autorités administratives et municipales, pour tenir des réunions, séances de travail, CRD spéciaux, présidés par le gouverneur Alioune AïdaraNiang et ses adjoints, en vue de s’entendre sur les dispositions à prendre et les mesures à arrêter pour assurer un succès éclatant à cette 44ème édition.

Des propositions consensuelles ont tourné essentiellement autour de l’urgence et de la nécessité d’organiser de vastes opérations « Augias » pour nettoyer la ville, de désinfecter et de désinsectiser les lieux de commémoration etd’hébergement des hôtes.

Le poudrage de la ville, le remblai de certains sites, le nettoyage des blocs d’hygiène des centres d’hébergement et l’installation de toilettes publiques (WC et Pissoires) figurent en bonne place dans ces propositions.

Dans le cadre de la couverture sanitaire du magal, il est prévu la présence d’équipes médicales sur les sites de manifestations, de jeunes volontaires de la Croix Rouge au niveau des lieux de manifestations, l’animation d’un kiosque d’éducation pour la santé sur la place Faidherbe avec des thèmes d’actualité, la mise en place de lots importants de médicaments, l’implication de certaines Ong et la présence permanente  des sapeurs pompiers sur les lieux de manifestation.

Des consultations médicales gratuites se dérouleront partout dans la ville, la surveillance de la distribution et de la vente des aliments et des boissons dans les sites d’hébergement, sera renforcée.

Pour ce qui est de l’hébergement des pèlerins, il a été nécessaire de retenir toutes les écoles primaires de l’île, de la Langue de Barbarie et autres établissements scolaires de Sor, de réserver des chambres de passage au niveau de certains services de l’administration, notamment, au CRETEF, à l’ISRA et à l’école de l’élevage, des chambres d’hôtel (en collaboration avec le syndicat d’initiative), deux villages d’étudiant au campus de l’université Gaston Berger.

Les éléments du Groupement Mobile d’Intervention seront hébergés à l’école primaire Babacar Sarr du Sud.

      Sauvegarder le legs de Serigne Touba

La prière des Deux Rakaas de Serigne Touba, au-delà de l’expression de dignité et d’honneur qui s’en dégage, a sauvé l’Islam, selon Moustapha Diakhaté Ndar, membre du kurel. Un acte courageux et historique qui a redonné aux musulmans leur foi et favorisé la renaissance de la religion que notre Prophète Seydina Mohammed (PSL) nous a transmise.

Cette renaissance de l’Islam, a-t-il poursuivi, la communauté mouride a le devoir de la sauvegarder, de la pérenniser à travers son engagement dans la voie du mouridisme que Cheikh Al Khadim a bâti seul au bout de nombreuses années de déportation et de privation.

Pour Moustapha Diakhaté Ndar, chaque fois que nous profitons des opportunités du Maggal de Touba et du Maggal des deux rakaas, pour nous rassembler et nous investir physiquement et matériellement dans l’accomplissement de nos obligations et devoirs religieux, ALLAH, par Les Grâces Illimitées qu’Il a Accordées à Serigne Touba, Nous Gratifie de Sa Miséricorde et Nous Accorde Son Salut, conformément aux paroles de Khadimoul Rassoul qui déclare : « Je détiens une science autre que livresque, alors ne ménage point ton ardeur dans le service que tu me rends ».

Les autorités administratives et municipales de Saint-Louis, selon notre interlocuteur, ont bien compris cette vérité et ne ménagent aucun effort pour prouver à chaque maggal que l’acte de Cheikh Al Khadim, est une œuvre éternelle.

Cet engouement dans le combat religieux que les autorités locales matérialisent par leur ardeur dans le mouridismeest, de l’avis du président Ameth Fall, une perpétuation de l’engagement des autorités étatiques et principalement de celui du chef de l’Etat pour le rayonnement de l’Islam.

                Le sens d’une prière

La prière des deux rakaas que Serigne Ahmadou Bamba avait effectuée le 5 septembre 1895 à Saint-Louis, devant les autorités coloniales, continue de faire des vagues, partout dans le monde. Si certains observateurs de la vie religieuse de notre pays soutiennent avec la dernière énergie que le fondateur du mouridisme avait prié pour défier les colons, d’autres estiment tout simplement que le Cheikh avait l’habitude de faire des prières surérogatoires, qu’il avait placé un acte de bravoure pour faire comprendre à ses adversaires qu’ils ne pouvaient ni l’ébranler, ni l’intimider.

Selon un membre de la commission culturelle du kurel des deux rakaas, Moustapha Diakhaté NdarSerigneAhmadou Bamba n’avait pas l’intention de provoquer les autorités coloniales. Il n’avait pas prié par ostentation.

Etant homme de Dieu, rangé durant toute sa vie dans l’adoration d’Allah, Serigne Touba avait effectué ces deux rakaas naturellement, en signe de respect et de reconnaissance pour son Créateur.

Il faut reconnaître néanmoins, a-t-il souligné, que lorsque le Cheikh a osé prier dans le palais colonial, le Gouverneur Moutet et les autres membres du conseil privé, s’étaient dit qu’ils avaient enfin obtenu ce qu’ils voulaient. C’est à dire, trouver un chef religieux, un marabout influent ou un chef coutumier qui hésiterait à reconnaître leur pouvoir et leur autorité. C’est pourquoi ils ont mis tout en œuvre pour lui reprocher le fait d’élaborer des plans, des stratégies et autres stratagèmes, en vue de préparer une guerre sainte. Ils avaient la tâche facile, d’autant plus que Cheikh Oumar Foutiyou Tall avait déjà disparu dans les falaises de Bandiagara après avoir tenu la dragée haute à ses ennemis, qu’ils avaient éliminé Lat Dior Ngoné Latyr Diopen 1886 à Dékheulé et neutralisé d’autres résistants qui avaient fini par capituler.

Ainsi, lorsqu’ils ont demandé à Bamba de signer un document en guise de reconnaissance du pouvoir colonial, ce dernier, dans le calme et la sérénité, a signifié à ses adversaires, en rédigeant la sourate « Al Ikhlas »  dans ce document, qu’il ne croit qu’en Dieu, Le Tout Puissant, Le Clément et Le Miséricordieux, que Seul Dieu Est Le Maître de l’univers, Le Commandeur des croyants, du monde, qu’Il Est au-dessus de tout.

Pour Moustapha Diakhaté Ndar, les autorités coloniales tenaient vaille que vaille à opprimer Serigne Touba, pour s’assurer qu’elles étaient enfin parvenues à exercer la pression qu’elles voulaient, sur l’ensemble des chefs religieux influents.

Les colons, a précisé, M. Diakhaté Ndar, ne pouvaient plus continuer de supporter l’attitude de Serigne Touba, qui était pour eux, synonyme de désobéissance.

En effet, argumente M. Diakhaté, cette résistance pacifique dont faisait montre le Cheikh, dérangeait au plus haut point ses adversaires qui constataient à tout moment que ce prisonnier particulier ne ratait pas la moindre occasion pour prier et entrer en communion avec Dieu.

C’est ainsi qu’ils se sont rendu compte que le Vénéré Fils de Mame Mor Anta Saly n’a eu aucune difficulté pour prier en pleine mer, à WirWir, localité située au Gabon, considérée jadis comme le domaine de prédilection des djinns, lieu mystique où de nombreux saints auraient été abattus par les mauvais esprits. Le Cheikh a eu l’occasion également de prier dans l’île de la mission, devant le palais présidentiel du Gabon, dans sa cellule de prison à Dakar. Il faisait toujours deux rakaas qui duraient 46 minutes et qui lui donnaient l’occasion de réciter Al Bakhara et Ali Imran, qui font partie des plus longues sourates du Saint Coran. Il avait la bénédiction de son Créateur car, rien ne pouvait le perturber au moment de ses prières.

L’intérêt particulier que le Cheikh accordait à la prière, a fait que dans la commune de Touba, on trouve partout des mosquées. Même dans les concessions, les mourides parviennent toujours à aménager un espace pour communier avec Dieu aux heures prescrites.

                  Retombées économiques inestimables

 Déjà, la vieille cité est entrée dans une sorte d’effervescence. On aperçoit dans toutes les rues, ruelles et artères de la ville, des centaines de visiteurs, de touristes et autres étrangers qui débarquent avec leurs familles.

On assiste impuissant aux rudes empoignades entre certains commerçants ambulants véreux et des acheteurs impulsifs et belliqueux.

Au marché de Sor, malgré les rigueurs de cette chaleur torride et suffocante, la cohue est à son comble. Les pickpockets, les badauds et autres bandits de grand chemin qui ont eu maille à partir avec la justice, font le pied de grue devant les magasins de commerce, les cantines et autres échoppes achalandées de marchandises. Ils agissent avec une rapidité déconcertante et disparaissent avec les porte-monnaie des clients. 

Un opérateur économique établi à quelques encablures du stade Me Babacar Seye, a laissé entendre que ces derniers veulent tout simplement mettre à profit cette manne financière occasionnée par les premières manifestations culturelles et religieuses du magal (on entend déjà des khassaides qui fusent de partout) pour se remplir les poches. On les voit même dans les foirails de mouton en train de prêter main forte aux téfankés dans l’espoir de leur soutirer quelques espèces sonnantes et trébuchantes. 

C’est dire que les retombées économiques et sociales du magal des deux rakaas dans la capitale du nord, sont difficilement quantifiables.

Non seulement, il donne l’occasion à des milliers de ressortissants de la région nord de se retrouver, de communier avec leurs hôtes, dans la joie et l’allégresse, de se recueillir dans les mosquées, les cimetières, dans la ferveur la plus religieuse, mais il offre surtout l’opportunité aux hommes d’affaires et autres commerçants sénégalais, d’écouler diverses marchandises, de sceller des partenariats, de fournir des denrées de première nécessité aux hôtels, restaurants et autres gargotes de fortune aménagées pour les besoins de l’événement. 

L’animation est au beau fixe à Guet-NdarGokhouMbathieSanthiaba, au quartier de l’hydrobase. Les visiteurs préparent non seulement le magal, mais, ils mettent à profit leur séjour pour aller voir des parents, des amis, se rendre à la plage, organiser des excursions et des randonnées pédestres dans les autres localités de la région, découvrir les sites et monuments historiques de Saint-Louis.

Dans le faubourg de Sor, les baye fall campent le décor. Ils organisent de grandes processions pour faire du « Madial ». D’autres, plus excités et pragmatiques, interpellent les fidèles dans les gares routières en les exhortant à déposer quelques pièces dans leur sébile. 

BalakossNdioloféneDarouPikineLéonaDiaminar, Eaux claires, Médina Courses, on chante partout les panégyriques à la gloire du Prophète Mohammed (PSL), les khassaides de Serigne Touba, on organise aussi des chants religieux.

Les embouteillages monstres notés actuellement dans la vieille cité donnent une idée de l’ampleur du magal, de la croissance démographique de la ville, du développement fulgurant de la cité de Mame Coumba Bang (génie tutélaire des eaux).

Hôtels, auberges et autres réceptifs, commencent à accueillir les fidèles. Les chauffeurs de taxi et autres véhicules de transport en commun, les vendeuses de poisson frais, fumé, de salé séché, tambadiang, de crevettes, les boutiquiers, les gérants de restaurants, les marchands ambulants et autres commerçants et opérateurs économiques établis aux marchés de Sor et de Ndar-Toute, se frottent les mains, espérant réaliser de bons chiffres d’affaires.

Toutes les écoles primaires de Saint-Louis ont été retenues par les membres du kurel pour l’hébergement des pèlerins. Des activités commerciales florissantes se développeront à coup sûr dans ces centres d’hébergement qui seront pris d’assaut pendant deux semaines par des vendeurs d’objets d’art, de nattes traditionnelles, de produits halieutiques et autres marchandises fort prisées par les pèlerins.

Et ces derniers, selon un membre du Kurel, à coup sûr, mangeront à satiété, se désaltéreront dans de très bonnes conditions. Des donateurs anonymes distribueront des mets succulents et autres victuailles aux pèlerins, même les petits marchands ambulants, les badauds et les jeunes talibés seront servis à manger dans la rue. Le café-Touba sera distribué à tout bout de champ.

 La grande foire économique qui sera organisée autour de la gouvernance, sur la Place Faidherbe, aux abords de la Chambre de commerce, du lycée Cheikh Oumar FoutiyouTall, permettra pendant quinze jours aux parents d’élèves d’acheter des vêtements et des lots de fournitures scolaires, de préparer la rentrée scolaire. Elle donnera l’occasion également aux pèlerins qui viennent du Fouta, du Djolof, du Baol, du Ndiambour et du Cayor, de s’équiper et de se ravitailler.

Taxi collectif sur le pont Faidherbe construit par Gustave Eiffel à Saint Louis du Sénégal Taxi on Faidherbe bridge build by Gustave Eiffel in Saint Louis du Senegal

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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