Connect with us

Actualités

2ème Session Ordinaire du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE): la vente illicite de faux médicament au menu des débats

Publié il y'a

Date :

La plaie du secteur la Santé, la vente illicite de faux médicament, a été hier le sujet de discussion au 7ème jour de la 2ème Session Ordinaire du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE). Le sous-thème a été « Accès équitable aux médicaments et lutte contre les médicaments « 

La vente illicite de médicaments pose un réel problème de santé publique. Les faux médicaments sont plus dangereux pour la santé que la drogue. C’est du moins l’avis du professeur Yérim Mbagnick Diop, directeur de la Pharmacie et du Médicament, autorité nationale de règlementation pharmaceutique sécurisées. « Malheureusement, les peines sont moins sévères que celles de la drogue. Les trafiquants de médicaments sont souvent condamnés à des peines de 2 mois de prison. C’est pourquoi, à leur sortie, ils retournent continuer leurs actions. Toutefois, faut reconnaître que des actions juridiques sont en train d’être menées pour corser les sanctions… » se veut-il optimiste.

Poursuivant, le directeur de la Pharmacie et du Médicament informe, par ailleurs, que l’Etat subventionne annuellement à hauteur de 300 à 400 millions francs pour faciliter l’accessibilité de l’insuline aux populations… Cela dit, Pr Yérim Mbagnick Diop estime que, pour un accès équitable aux soins, « il faut généraliser la couverture sanitaire ; il faut travailler sur la production locale ; il faut travailler à la délocalisation des dépôts… » Pour sa part, le Dr Mbaye Aw, président du Comité national de lutte contre les faux médicaments et l’exercice illégal de la pharmacie, a soutenu que 10 % des médicaments qui circulent dans le monde sont faux. Au Sénégal, les sites de ventes de ces faux médicaments sont, entre autres, les gares routières et les marchés.

Selon lui, pour réussir cette lutte contre les faux médicaments, il faudrait impliquer les populations à travers des sensibilisations. Docteur Mbaye Aw a aussi profité de la tribune du Cese pour lancer un cri du cœur. « J’aimerais par ailleurs vous faire part que cela fait un an que le Comité national sénégalais de lutte contre les faux médicaments et l’exercice illégal de la pharmacie (Conasen/Lfm) ne fonctionne pas. Parce que, d’abord, le président a démissionné Le vice-président, qui est un colonel de la Douane, ne veut pas exercer son rôle de vice-président », a révélé Dr Aw.

DR ANNETTE SECK NDIAYE: « Il nous fautr parfois 6 à 9 mois pour acquérir des produits de santé » Quant à Dr Annette Seck Ndiaye, directrice de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA), elle a commencé par rappeler que l’accès aux soins de santé et aux médicaments est un droit fondamental. L’Etat est donc, selon elle, obligé de faciliter aux populations l’accès aux soins. « Les médicaments essentiels sont ceux qui satisfont aux besoins prioritaires des populations. Ces médicaments essentiels doivent être disponibles et accessibles aux populations… », plaide-t-elle. Elle rappelle à cet effet que la pharmacie d’approvisionnement existe depuis 1954 du temps de l’AOF. C’est seulement en 1975, rappelle-t-elle, que la PNA est devenue service public national. Elle est devenue un établissement public de santé en 1999.

Se prononçant sur les procédures de passation de marchés généralement utilisées par la PNA pour acquérir les produits de santé, elle soutient que les procédures sont longues et très contraignantes. Elles peuvent, précise-t-elle, s’étaler sur 6 voire 9 mois. « C’est-à-dire, explique Dr Annette Seck Ndiaye, il faut parfois au minimum 120 jours pour obtenir les médicaments après commandes. » Mme Ndiaye a, après avoir rappelé que le Sénégal compte actuellement 11 pharmacies régionales, informé que l’état met plus de 10 milliards francs chaque année pour subventionner la dialyse, la diabète, l’insuline entre autres…

13 milliards de médicaments acheté en 2019…
L’année dernière, en 2019, révèle Dr Annette Seck Ndiaye, la PNA a acheté pour 13 milliards de francs de médicaments. Se prononçant sur les centres de dialyse, elle informe que le Sénégal en compte 23 aujourd’hui. De 2012 à nos jours, 20 centres de dialyse ont été mis en place dans tout le pays. Selon la directrice de la PNA, 90 % des médicaments consommés dans notre pays sont importés. Est-ce la cause ou la conséquence du fait que l’industrie pharmaceutique n’est pas suffisamment dynamique au Sénégal ? « La pandémie nous a permis de savoir que si on ne travaille pas pour avoir une industrie pharmaceutique performante, nous risquons d’avoir des problèmes. Une entreprise comme Médis a aujourd’hui fermé ses portes. Avec l’achat des médicaments à l’étranger, on perd aussi beaucoup de devises. Nous devons investir dans de petites unités de fabrication de médicaments comme on le fait actuellement avec les masques. Au Maroc, c’est comme ça. Ils ont de petites industries de fabrication de médicaments… », a plaidé en conclusion Dr Annette Seck Ndiaye, directrice de la Pharmacie nationale d’Approvisionnement.

Actualités

Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

Publié il y'a

Date :

Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

Continuez la lecture

Actualités

Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

Publié il y'a

Date :

Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

Continuez la lecture

Actualités

Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

Publié il y'a

Date :


La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

Continuez la lecture

Articles tendances