Connect with us

Actualités

27,4% des entreprises formelles plongées dans la faille par la crise Covid-19, selon l’ANSD

Publié il y'a

Date :

​La redoutable pandémie de Covid19 n’a pas que conséquences dramatiques, hélas puisqu’elle « tue » aussi sur le plan économique. Une véritable hécatombe puisque, dans notre pays, le covid19 a provoqué la faillite de 27,4 % des entreprises formelles. C’est le résultat du « Rapport de l’enquête sur les intentions d’investissement post covid-19 des entreprises formelles » qui vient d’être publié par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD). Ce sont surtout les bars, hôtels et restaurants qui sont les plus touchés par la pandémie.

Les entreprises formelles au Sénégal paient un très lourd tribut par rapport à la covid19. 27,4% de celles-ci — soit plus d’une entreprise sur quatre ! — ont carrément arrêté leurs activités. L’échantillon d’enquête ciblant 792 unités a été construit à partir de la base du Centre unique de Collecte de l’Information (CUCI) qui enregistre les unités ayant déjà au moins une fois déposé un état financier à l’ANSD. Trois strates (petites entreprises, moyennes entreprises, grandes entreprises) ont été retenues sur la base du chiffre d’affaires, conformément à la définition retenue dans le projet de loi portant sur le développement des Petites et Moyennes Entreprises et la Modernisation de l’économie.

Il ressort des résultats de l’enquête de l’ANSD que l’arrêt momentané d’activité a été constaté auprès de 27,4 % des entreprises formelles et touche notamment les petites unités (30,9 %). Le phénomène est plus ressenti dans les secteurs des hôtels, bars et restaurants (50,2 %), des services fournis aux entreprises (31,7 %), des services personnels et divers (29,7 %), du commerce (27,2 %), des autres industries (25,5 %) et des transports (24,3 %). Ce désastre économique est provoqué par la fermeture des frontières (36,6 %), la fermeture des marchés, des écoles et des universités (33,0 %), des problèmes de financement (32,0 %), les difficultés d’approvisionnement en matières premières (28,0 %) et les difficultés d’écoulement de la production (21,7 %) lit-on dans le rapport.

A en croire les enquêteurs de l’ANSD, « à  défaut  de  fermer  momentanément, 5,4 % des entreprises ont  changé  d’activité  depuis  mars 2020  pour  s’adapter  à  la  crise.  Ce sont essentiellement les petites entreprises  et  les  moyennes  entreprises  qui  sont  concernées  par  ce changement de branche d’activité. Près de la moitié (49,6 %) des entreprises  qui  ont  changé  d’activité  se sont  orientées  vers  le  commerce contre 42,7 % vers les activités de services de soutien et de bureau. Les petites  entreprises  sont  les  plus nombreuses à s’orienter vers le commerce (51,4 %) et les activités de services de soutien et de bureau (44,7 %) ». L’enquête fait aussi ressortir que 60,9% des entreprises ont enregistré un repli des quantités produites.

Investissements bloqués jusqu’après la pandémie
La valeur moyenne des besoins de financement à court terme est de 1,1 milliard pour les grandes entreprises, 215 millions pour les moyennes et 33 millions pour les petites entreprises selon les enquêteurs de l’ANSD. Ces derniers révèlent qu’en ce qui concerne les intentions d’investissement, 68,4 % des entreprises ambitionnent d’investir après la pandémie. « Ce taux est supérieur à 65,0 % dans l’essentiel des secteurs d’activités sauf celui des services personnels où il est ressorti à 50,1 %. Par rapport à la taille, il est de 71,0 % pour les grandes entreprises, 60,2 % pour les moyennes et 69,1 % pour les petites. 

Les prévisions  d’investissement  portent  essentiellement  sur  l’acquisition  de matériels informatiques ou de logiciels  (41,8%),  la  machinerie,  les équipements  et  les  véhicules (36,5%), la formation des employés et le recrutement (35,9 %), le développement de site web et le e-commerce (34,4 %) ainsi que la construction et la rénovation (33,4 %). Les grandes entreprises (45,5 %) et les moyennes (58,9 %) comptent investir davantage  dans  la  machinerie,  les équipements et les véhicules tandis que les petites unités (43,0 %) souhaitent le faire dans l’acquisition de matériels informatiques ou de logiciels. La  valeur  moyenne  des  intentions d’investissement est de 1,5 milliard pour les grandes entreprises, 216 millions pour les moyennes et 36 millions pour les petites entreprises » soulignent les enquêteurs.

Soutien appréciable de l’Etat
Les mesures de relance et de riposte dont les entreprises ont bénéficié sont essentiellement les mesures fiscales (28,8 %) et le report d’échéance des prêts (9,7 %) et ce, quels que soient la taille et le secteur d’activité. Selon les responsables d’entreprises interrogés, les mesures de riposte supplémentaires qui pourraient être prises par le Gouvernement sont les facilités dans l’obtention de prêts (53,3%), les subventions d’exploitation (48,9 %) et la gratuité du paiement du loyer, de l’eau ou de l’électricité (47,4 %). Les responsables des grandes entreprises (46,2 %) et des moyennes entreprises (41,9 %) sont plus favorables aux subventions d’investissement tandis que ceux des petites entreprises (55,7%) souhaitent surtout que l’obtention de prêts leur soit facilitée.

Actualités

Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

Publié il y'a

Date :

Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

Continuez la lecture

Actualités

Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

Publié il y'a

Date :

Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

Continuez la lecture

Actualités

Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

Publié il y'a

Date :


La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

Continuez la lecture

Articles tendances