Après la fédération des établissements privés d’enseignement supérieur (Fepes) qui avait déjà exclu les étudiants orientés par l’Etat, c’est au tour des établissements affiliés à la conférence des établissements privés d’enseignement supérieur (Cepes) de faire de même à partir de ce 15 octobre.
En effet, les instituts de formations ne peuvent plus supporter le poids de l’énorme dette que leur doit l’Etat. « Le montant dû aux établissements est à plus de 16 milliards de Fcfa », ont fait savoir les responsables du cadre unitaire des organisations du secteur. Pour Mamadou Diop, cette dette s’accumule d’année en année « met en péril les exploitations de ces établissements notamment ceux qui accueillent les gros effectifs en licence comme en master ».
Dès lors, ils n’entendent plus se laisser mener en bateau. » Aucun étudiant orienté par l’Etat dans nos établissements ne pourra reprendre ses cours tant que les mesures suivantes n’auront pas été prises à savoir : l’épurement total des factures en instance, le respect des dispositions contractuelles en amont et la mise en œuvre des procédures en aval pour la mise en place des 50% au démarrage. Et le règlement des décomptes à la bonne date au titre de l’année académique 2017-2018″.
En outre pour la nouvelle année universitaire, le cadre unitaire invite à des éclairages entre l’Etat et ses structures, afin que les orientations se passent dans les meilleures conditions.
Pour rappel, ils sont au nombre de 27 751 étudiants, surnommés « Macky family », en référence au nom du chef de l’Etat avec qui cette pratique a commencé, relate les echos.
Dakarmatin