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CELEBRATION DE LA FETE DE PAQUES A ZIGUINCHOR Une occasion de perpétuer le dialogue islamo chrétien

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Les préparatifs pour la fête de pâques vont bon train dans la ville de Ziguinchor et ses environs. Partout, les familles chrétiennes sont à pied d’œuvre pour passer une bonne fête. Mais, ces dernières se préparent aussi pour accueillir leurs frères musulmans afin de partager leurs mets du jour.

La région de Ziguinchor compte l’une des plus grandes communautés du pays. Du coup, pour passer une bonne fête, les familles n’hésitent pas à casquer fort. Hormis les mets servis aux voisins musulmans, le ngalakh aussi occupe une grande place dans cette fête.

 « C’est un plaisir pour nous de partager les mets avec nos voisins, parents musulmans. On vit dans  une parfaite cohabition avec les familles musulmanes qui nous entourent, j’allais dire dans le quartier », déclara Antoinette Gomis, habitante au quartier Tiléne. Qui poursuit, « la relation entre les familles musulmanes de notre quartier a précédé notre naissance. On a trouvé que les familles vivent en parfaite harmonie. D’ailleurs, dans notre famille, il y a des musulmans. Ce qui veut dire qu’il y a aussi un lien de sang qui nous lie. Pas la fête de Pâques seulement ».

 Corroborant les propos de sa cousine, Anne Marie Mendy de faire savoir que, la Pâques est une occasion de raffermir les liens entre musulmans et chrétiens. Mais aussi, poursuit-elle, « une occasion de rendre la monnaie aux musulmans. Qui, chaque Tabaski, nous offrent de la viande. Et, nous invitent aussi à partager leurs mets ».

  Trouvée en plein marchandage au marché Saint Maur, sis au quartier Boucotte, Elisabeth Diatta, de faire savoir que sa famille compte des musulmans du coté maternel. Et, elle n’hésite pas à beaucoup dépenser pour ses oncles musulmans et ses convives.

 « Du coté de ma maman, il y a des musulmans. Et, la pâque, tout le monde passe la journée à la maison. On est très satisfaite de les recevoir. On est sans gène de leur préparer leurs plats. On leur prépare du poulet et de la viande de mouton ou de bœuf », explique t elle. Avant d’augmenter d’un ton taquin, « nous préférons notre viande de porc très succulent », dit-elle, le sourire au bout des lèvres.

  Au marché des porcs, au quartier Tiléne, à moins d’une semaine de Pâque, les clients arrivent petit à petit. Mais, Paul Ngom, éleveur de porc, ne désespère pas. Il déclare que les sénégalais sont des adeptes de la dernière minute.

  S’exprimant sur la cohabitation entre musulmans et chrétiens, M. Ngom pense que c’est la chance du Sénégal, la Casamance de façon particulière.

 « À Ziguinchor, la dialogue islamo chrétien n’est un vain mot. C’est une réalité que les gens vivent tous les jours. Des familles chrétiennes et musulmanes cohabitent dans une parfaite harmonie », dit il. Et d’ajouter, « les musulmans et les chrétiens partagent le même cimetière ce qui est un signal et un exemple fort pour le dialogue islamo chrétien ».

  Agée de plus quatre vingt ans, Antoinette Nzallé de rendre grâce à Dieu, et souligne que la pâque est un moment de ferveur, de prières. Mais aussi  de partage avec ses frères musulmans.

 « Je suis née, et j’ai trouvé que mes parents entretenaient de bon rapports de voisinage avec les familles musulmanes du quartier. Et, mes frères et moi, n’allons pas dévier le chemin pris par nos défunts parents.  C’est en quelque sorte un héritage pour nous. Pour preuve, aujourd’hui, je suis âgée. Mais, mes petits enfants perpétuent ce rituel de nos aïeuls », explique la doyenne du quartier.  « On dépense beaucoup pour la préparation du ngalakh. Car, nous voulons satisfaire tout le monde. C’est ainsi que toutes les familles musulmanes du voisinage sont servies de ngalakh. Et celles qui sont plus loin, mes enfants se chargent de les trouver chez elles pour leur servir leur part. C’est ainsi que l’on procède pour le repas. Ceux qui sont empêchés, ou ne peuvent pas passer la journée à la maison, on les trouve chez eux pour les servir des plats », explique la vielle dame. 

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Ralliement à Benno : Pape Diop,«il n’y a pas d’alliance. Je suis clair. J’ai décidé après mûre réflexion»

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Entre l’annonce de son ralliement aux 82 députés de Benno Bokk Yakaar, jeudi 11 août, et dimanche dernier, le député élu Pape Diop (Bokk Gis Gis), a reçu deux coups de fil du Président Macky Sall. C’est l’intéressé qui l’annonce dans un entretien paru ce mardi dans L’Observateur.

«Il m’a appelé deux heures après ma décision de soutenir la coalition Benno, confie Pape Diop au sujet du premier échange téléphonique avec le chef de l’Etat. Il m’a félicité et encouragé, et a dit : ‘Vous avez sauvé le Sénégal’. C’est ça qui est important. Quelles que soient les gesticulations ou la clameur populaire, je peux faire face.»

Le deuxième appel a eu lieu dimanche dernier. «Le Président Macky Sall m’a appelé pour me dire qu’à son retour de Bamako (Mali), il me recevra pour discuter», révèle le président de Bokk Gis Gis.

A la question de L’Observateur : «Les discussions tourneront-elles autour d’une alliance ?», Pape Diop botte en touche : «Non, il n’y a pas d’alliance. Je suis clair. J’ai décidé après mûre réflexion de soutenir le groupe parlementaire (Benno) pour que demain, le Sénégal puisse continuer à fonctionner normalement. Le reste n’est que gesticulation.»

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Fisc contre Nestlé : la véritable cause du contentieux

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La Direction des grandes entreprises de la Direction générale des Impôts et Domaines (DGID) avait gelé les comptes de Nestlé SA (Société anonyme, Suisse) en visant 2,4 milliards de francs CFA. Elle considérait que c’est le montant correspondant aux droits d’enregistrement dus à la suite de la cession, par Nestlé Sa, des actions de Nestlé Sénégal Sau à la société Produits Nestlé Sa.

Le 27 mai dernier, la justice avait fixé la somme à 1 milliard 993 millions 344 francs CFA, mais Nestlé ne l’entend pas de cette oreille. La multinationale a saisi le tribunal des référés pour contester cette décision. Le 7 juillet dernier, le tribunal s’est prononcé.

D’après Libération, qui donne l’information dans son édition de ce jeudi, le juge a d’abord tranché sur la forme. Il a déclaré irrecevable l’action de Nestlé Sa dirigée contre l’Etat du Sénégal, tant que celui-ci est représenté par l’Agent judiciaire de l’Etat, et recevable tant que l’Etat est représenté par la directeur général des Impôts et Domaines.

Sur le fond, le tribunal a préféré recourir à une expertise comptable et fiscale avant de rendre son verdict. C’est ainsi qu’un cabinet a été désigné pour dire si les droits réclamés par le Fisc sénégalais à Nestlé Sa sont dus, et pour quel montant.

Selon Libération, l’expert dispose de deux mois pour déposer son rapport.

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Alioune Ndoye, tête de liste départementale de Bby : «ne faites pas l’erreur de voter pour quelqu’un qui est sur une liste où la paix n’est pas une priorité»

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La campagne se poursuit chez la coalition Benno Bokk Yakaar et les colistiers de leur liste départementale ne sont pas à court d’idées pour continuer à séduire les électeurs. D’ailleurs, Alioune Ndoye était, hier, aux Parcelles Assainies, aux côtés de son camarade Amadou Ba, pour rendre visite aux délégués de quartiers, Badiene Gox et autres Imams et Oulémas. Cette visite, à laquelle a pris part la Première dame, Marième Fall Sall, Mbaye Ndiaye, Abdou Karim Fofana, entre autres, aura connu un véritable succès d’autant que, tour à tour, ces personnalités politiques ont réussi à faire passer leur message.

La tête de liste départementale de ladite coalition, Alioune Ndoye, par ailleurs ministre de la Pêche et de l’économie maritime, confiera qu’il faut à BBY «une victoire éclatante aux Parcelles Assainies, telle la volonté du Président de la République, dans la paix et la sérénité».

Aux Parcellois, il réitère : «Nous vous invitons à œuvrer dans la paix. Ne faites rien qui soit contraire à cette valeur. Lorsque des politiciens vous appellent à la destruction et à la violence, refusez catégoriquement !».

Car, pour Alioune Ndoye, s’adressant à ses adversaires de l’opposition, «le premier ennemi du pays est celui qui veut y instaurer la violence». Se voulant plus explicite, la tête de liste départementale de BBY de dire : «Il y a des gens qui passent leur temps à insulter et dire des contre-vérités sur des gens dignes qui ont grandi en faisant leurs études dans ce pays. Ils sont accompagnés pour la plupart du temps par des jeunes qui ont refusé de faire des études, qui ne veulent pas travailler. Ils ont comme arme le mensonge et la

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