Les techniciens sortants du centre de formation des Eaux et Forets de Djibelor sont très remontés contre la façon dont l’Etat du Sénégal procède au recrutement dans leur secteur. Selon ces derniers, l’Etat du Sénégal, recrute des anciens militaires, d’agriculteurs et d’éleveurs, en ignorant totalement ceux qui sont formés à bonne école. Pour se faire entendre, ils ont décrété 72 heures renouvelables en guise d’avertissement.
Les diplômés du centre de formation des techniciens des Eaux et Forets de Djibélor dégagent en touche la façon dont les recrutements se font dans leur secteur.
Ces derniers peinent à comprendre que ceux qui sont formés dans ce centre, soient laissés en rade durant le recrutement au profit d’anciens militaires, d’éleveurs et d’agriculteurs.
« Nous sommes là pour mener un combat. Nous avons constaté que l’Etat recrute des personnes qui n’ont subi aucune formation dans le domaine de la protection de la nature », déclare le porte parole des diplômés et élèves du centre de formation.
Selon Bacary Diola Diatta, cette démarche de l’Etat du Sénégal peut être dangereuse pour notre pays. Dans la mesure où, ceux qui sont engagés à leur place, n’ont aucune qualification encore moins d’expertise dans le domaine. Alors, que des gens bien formés avec leurs diplômes attendent d’être recrutés dans la fonction publique pour faire le travail.
La situation est déplorable, crie M. Diatta, qui souligne que « depuis deux ans, les parcs nationaux ne recrutent plus les sortants. Alors qu’ils sont formés pour protéger la nature . Mais, à la surprise générale, ce sont des anciens militaires, d’éleveurs ou d’agriculture qui viennent à l’école pour renforcer leur capacité. Au moment où, des jeunes diplômés errent dans les rues ne pouvant même pas bénéficier d’stages rémunérés ».
Ainsi, les élèves et diplômés du centre de formation de Djibelor d’interpeller le chef de l’Etat e lui exposant le contenu de leur plateforme revendicative.
« Nous voulons le recrutement sans condition des diplômés, et les recalés. Et l’érection du centre de formation en une école de formation pour qu’on puisse avoir les mêmes avantages que les autres corps paramilitaires. Mais aussi, nous sollicitons l’augmentation des bourses qui sont à vingt cinq mille francs CFA », indique Bacary Diola Diatta, porte parole des élèves et diplômés du centre de formation des techniciens des Eaux et Forets.
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